Déjà sous le gouvernement d’origine et d’infl
uence étrangères qui vient de cesser, grâce à l’héroïque résistance à l’agression contre-révolutionnaire, il était reconnu que, dans la session actuelle, les demandes du rétablissement d’administrations électives, communales et départementales, la forme des gardes nationales de France sur les bases de la loi de 91, l’extension relative à la loi électorale, la liberté de l’enseignement, la responsabilité des agents du pouvoir, et le mode nécessaire pour réaliser cette responsabilité, devaient être des objets de discussions législatives antérieures à tout vote de subsides; à combien de plus forte raison ces garanties de toutes celles que la liberté et l’égalité peuvent réclamer, doivent-elles précéder la concession des pouvoirs définitifs que la France jugerait à propos de conférer ? En attendant elle sait que le lieutenant général du royaume, appelé par la chambre, fut un des jeunes patriotes de 89, un des premiers généraux qui firent triompher le drapeau tricolore. Liberté, égalité et ordre public, fut toujours ma devise: je lui serai fidèle.Lafayette »
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Lafayette – Жильбер де Мотье, маркиз де Лафайет (1757–1854), французский политический деятель, участник войны за независимость США, депутат от дворянства в Генеральных штатах, командующий Национальной гвардией. После падения монархии находился в эмиграции, затем в австрийском и прусском плену. При Наполеоне вернулся к частной жизни. После Реставрации стал членом палаты депутатов. Во время революции 1830 г. поддержал Луи-Филиппа, вновь назначен командующим Национальной гвардией. После упразднения этого поста в конце 1830 г. в отставке, затем вновь член палаты депутатов.
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La Monarchie de Juillet: attentats
Dès son accession au trône, Louis-Philippe 1er doit faire face à de nombreux attentats contre sa personne. Républicains, bonapartistes, légitimistes multiplient les complots auxquels s’ajoutent des émeutes, parfois violemment réprimées comme rue Transnonain à Paris en 1834, massacre immortalisé par l’artiste Honoré Daumier. A Lyon, des ouvriers de l’industrie textile (les canuts) se révoltent. Victor Hugo, dans
les Misérables, revient sur ces manifestations qui donnent lieu à l’édification de barricades.Le 28 juillet 1835, jour anniversaire de la révolution dite des « Trois glorieuses », le Roi passe en revue les troupes sur les boulevards de Paris. A la hauteur du 50, boulevard du Temple, Fieschi actionne une « machine infernale » qui tue 18 personnes du cortège et en blesse 40. Le Roi et ses f
ils sont sains et saufs. Fieschi et ses complices sont immédiatement arrêtés. Après instruction, le procès est confié à la Chambre des Pairs. La personnalité de l’accusé Fieschi, qui semble avoir agi sans conviction politique, a fait de ce procès un classique des études criminologiques. Fieschi et deux de ses complices sont condamnés à mort et guillotinés.Cour des Pairs, attentat du 28 juillet 1835, Interrogatoires des accusés
, Paris, Imprimerie royale, 1835« Interrogatoire de Fieschi par le magistrat instructeur, Fieschi est encore identifié sous le nom de Gérard.
3e interrogatoire subi par Fieschi, sous le nom de Joseph-François Gérard, le 29 juillet 1835, huit heures du matin, devant le même magistrat.
A huit heures du matin:
Le prévenu est mieux, il parle librement.
D.: Voulez-vous me dire aujourd’hui vos nom et prénoms?
R.: Je vous les ai dits hier.
D.: Comment vous appelez-vous?
R.: Joseph-François Gérard, âgé de 39 ans, né à Lodève, mécanicien, demeurant à Paris, boulevart (sic) du Temple, n°50.
D.: Travailliez-vous pour un maître ?
R.: Non, Monsieur; depuis quelques jours je m’étais mis chez moi.
D.: Comment s’appelle votre maître?
R.: Ici (?)