Читаем Harry Potter and the Half-Blood Prince полностью

"Fudge vous a-t-il tout dit ?" demanda-t-il, en s'approchant de la porte et en tapant le trou de la serrure avec sa baguette. Le premier ministre entendit un déclic.

"Euh… Oui !" confirma le premier ministre. " Et si vous le voulez bien, je préférerais que la porte reste débloquée."


"Je préfère ne pas être interrompu !" coupa Scrimgeour, "ou observé !"

ajouta-t-il, en pointant sa baguette vers la fenêtre, de sorte que les rideaux se fermèrent d'eux-mêmes. "Bon, bien ! Je suis un homme occupé, je n'ai donc pas le temps de m'attarder à de basses besognes. Tout d'abord, nous devons discuter de votre sécurité."


Le premier ministre se redressa de sa plus grande taille et répondit, "Je suis parfaitement satisfait de la sécurité que j'ai déjà obtenue, merci mais…"

"Peut-être mais nous, nous ne le sommes pas !" l'interrompit Scrimgeour.

"Ce serait une faible surveillance de Moldus si leur premier ministre se trouvait à subir la malédiction d'Imperius. Le nouveau secrétaire à l'extérieur de votre bureau…"

" Je ne me débarrasserai pas de Kingsley Shacklebolt, si c'est ce que vous suggérez !" s'enflamma le premier ministre. "Il est parfaitement efficace, fournit deux fois plus de travail les autres…"


"C'est parce qu'il est sorcier !" répliqua Scrimgeour, sans la moindre trace de sourire. " Un Auror fortement qualifié, qui a été assigné à votre protection

!"

"Maintenant, attendez un moment !" s'exclama le premier ministre. "Vous ne pouvez pas simplement mettre des gens à vous dans mon bureau, je choisis qui travaille pour moi…"

"Je pensais que vous étiez satisfait de Shacklebolt?" dit Scrimgeour froidement.


"Je le suis… C'est simplement pour dire que…"


"Alors il n'y a aucun problème, n'est-ce pas ?"


"Je... bon, aussi longtemps que le travail de Shacklebolt continue à être…

heu... excellent." reprit lamentablement le premier ministre, mais Scrimgeour sembla à peine l'entendre.

"Passons maintenant à Herbert Chorley, votre ministre de la jeunesse.

Celui qui avait amusé le public se déguisant en canard."

"Qu'a-t-il ?" demanda le premier ministre.

"Il est, de toute évidence soumis au sort d'Imperius ! Il a perdu l'esprit, mais il pourrait encore être dangereux."

"Il est seulement fatigué !" soupira le premier ministre. "Sûrement un peu un repos… Il force peut-être un peu sur la boisson… "

" Une équipe de guérisseurs de l'hôpital Ste Mangouste pour les maladies et les agressions magiques l'examinent en ce moment même. Jusqu'ici il a essayé d'en étrangler trois ! Je pense qu'il vaut mieux que nous le retirions momentanément de votre société de Moldus."


"Je... bon... Pourra-t-il aller mieux ?" s'inquiéta le premier ministre.


Scrimgeour fit simplement un geste, se dirigeant déjà vers la cheminée.

"Bien, c'est vraiment tout que j'avais à dire ! Je vous tiendrai au courant des futurs développements, premier ministre… ou, au moins, comme je serai probablement trop occupé pour venir personnellement, je vous enverrai Fudge. Il a consentit à rester comme consultant."

Fudge tenta de sourire, mais sans succès. Il donnait plutôt l'impression d'avoir mal aux dents. Scrimgeour sortait déjà de sa poche une poudre mystérieuse qui fit tourner le feu au vert. Le premier ministre regarda fixement désespérément la paire de sorciers pendant un moment, puis les mots qu'il avait retenus toute la soirée éclatèrent enfin hors de lui.

"Mais dans bon sang... Vous êtes des sorciers ! Vous pouvez faire de la magie ! Sûrement que vous pouvez … enfin… tout arranger !"

Scrimgeour se retourna lentement sur place et échangea un regard incrédule avec Fudge, qui, cette fois, réussit vraiment à sourire en disant, "la difficulté est, que les autres aussi peuvent faire de la magie, premier ministre."


Et sur ces mots, les deux sorciers l'un après l'autre disparurent dans les flammes vert-clair.


Chapitre 2: La fin d'un espion


De nombreux milles plus loin, la brume fraîche qui s'était formée sur les fenêtres du premier ministre, dérivait au-dessus d'un fleuve sale qui s'écoulait entre des rives envahies de déchets. Une immense cheminée, relique d'un moulin hors d'usage, s'élevait ombragée et sinistre. Il n'y avait aucun bruit provenant de l'eau noire ni aucun autre signe de vie qu'un renard famélique venant flairer les bords du fleuve à la recherche de vieux emballages de poisson-frite dans les hautes herbes.


Mais alors, avec un bruit très faible, une mince figure encapuchonnée apparut dans un filet d'air sur le bord du fleuve. Le renard se figea, les yeux fixés sur ce phénomène étrange. La figure sembla onduler pendant quelques instants, puis dans une lumière blafarde, lentement, un long manteau bruissa au-dessus de l'herbe.

Dans un second bruit, plus fort, une autre figure à capuchon se matérialisa.


"Attends!"


Le cri dur fit sursauter le renard, qui se tapit presque à plat dans la broussaille. Il bondit de sa cachette et sauta. Il y eut comme un flash de lumière verte, un jappement, et le renard tomba, raide mort.

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