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Dans une poche avant se trouvait la Carte du Maraudeur et la reliquaire avec la note signée " R.A.B ".

Cet objet avait reçu cette place d’honneur non pas pour sa valeur – il était complètement inutile pour quoi que ce soit – mais surtout pour ce qui lui avait coûté afin de l’obtenir.

Il restait une pile considérable de journaux sur son bureau, à côté de Hedwige : un journal pour chaque jour que Harry avait passé à Privet Drive durant l’été. Il se releva, s’étira et se dirigea vers son bureau. Edwige ne bougea pas lorsqu’il commença à déchirer les journaux, en les jetant aux ordures un à un. La chouette était endormie, ou faisait semblant ; elle était fâchée contre Harry à cause du temps limité qui lui avait été accordé. Alors qu’il arrivait à la fin de la pile de journaux, Harry ralentit, cherchant en particulier une édition qui, il le savait, était arrivée un court moment après son retour à Privet Drive pour l’été ; il se souvint qu’il y avait eu une petite note sur la page principale à propos de l’abandon de Charity Burbage, le Professeur d’Etude des Moldus à Poudlard. Il le trouva enfin. Feuilletant jusqu’à la page dix, il s’appuya à sa chaise de bureau et relut l’article qu’il cherchait.

Souvenirs d’Albus Dumbledore, par Elphias Dodge

J’ai rencontré Albus Dumbledore à l’âge de onze ans, lors de notre premier jour à Poudlard. Notre attirance mutuelle était indéniable, cela était du au fait que nous nous sentions tous les deux comme des étrangers. J’avais contracté pour ma part la fièvre du dragon peu avant mon arrivée à l’école, et même si je n’étais plus contagieuse, mon visage piqué et la couleur verte n’encourageaient pas beaucoup de gens à m’approcher. Pour sa part, Albus était arrivé à Poudlard avec le lourd fardeau d’une notoriété non souhaitée. Une année auparavant, son père, Perceval, avait été condamné pour une attaque très plébiscitée contre trois jeunes Moldus. Albus n’a jamais essayé de nier que son père (qui est mort à Azkaban), avait commis ce crime ; au contraire, quand j’ai eu le courage de lui demander, il m’a assurée qu’il savait que son père était coupable. Indépendamment de ça, Dumbledore refusait de parler de cette sale affaire, bien que beaucoup aient essayé de le faire parler. Certains même, disaient qu’il faisait l’éloge de l’action de son père et ont assuré que Albus, aussi, était un anti-Moldus. Ils ne pouvaient pas avoir plus faux : comme n’importe quelle personne connaissant Albus ne pourrait dire le contraire, il n’a jamais eu aucune tendance anti-Moldu. De plus, son soutien déterminé aux droits Moldus lui a apporté beaucoup d’ennemis au fil des années suivantes. Au cours des mois, par contre, la célébrité d’Albus a dépassé celle de son père. A la fin de sa première année, il ne voulait plus jamais être connu comme le fils d’un anti-Moldu, mais comme rien de plus ou de moins que le plus brillant élève jamais vu à l’école. Ceux qui comme moi ont eu le privilège d’être ses amis ont pu bénéficier de son exemple, sans oublier son aide et ses encouragements, dont il était toujours généreux. Il m’a confessé plus tard, qu’il avait toujours su que son plus grand plaisir serait l’enseignement. Il n’a pas seulement gagné tous les prix du mérite qu’offrait l’école, il était aussi en contact par correspondance avec les plus célèbres magiciens actuels, dont Nicolas Flamel, le célèbre alchimiste, Bathilda Bagshot, la célèbre historienne, et Adalbert Waffling, le théoricien magique. Plusieurs de ses écrits ont été publiés dans " métamorphoses Harry Potter et les Reliques de la Mort

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Harry Potter et les Reliques de la Mort

modernes ", " défis des sortilèges " et " les potionistes pratiquant ".

La future carrière de Dumbledore semblait être " météorique ", et la seule question qu’il restait était de savoir quand il allait devenir Ministre de la Magie.

Toutefois, même s’il a été souvent prédit dans les années suivantes qu’il était sur le point de prendre ce poste, il n’a jamais eu des ambitions de Ministre.

Trois ans après que nous ayons commencé à Poudlard, le frère d’Albus, Aberforth, est arrivé à l’école. Ils ne se ressemblaient pas ; Aberforth n’a jamais été charismatique et, contrairement à Albus, il préférait régler les conflits par des duels qu’avec une discussion raisonnée. Par contre, il est assez faux de dire, comme certains l’ont fait, que les frères n’étaient pas amis. Ils étaient aussi bien tous les deux que pourraient l’être deux garçons tellement différents. Pour être juste avec Aberforth, il faut admettre que vivre sous l’ombre d’Albus ne doit pas être une expérience très commode. Etre continuellement dans l’ombre était un risque en étant l’ami et le frère d’Albus. Quand Albus et moi avons quitté Poudlard, nous avons prévu de faire ensemble le dixième traditionnel tour du monde, pour visiter et observer les sorciers étrangers, avant de poursuivre nos carrières respectives.

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