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Из числа 14 пехотных корпусов наполеоновой армии, 12‐й Удино был расформирован после сражения при Денневице; 5‐й Лористона, 7‐й Рейнье и 8‐й Понятовского уничтожены в сражении при Лейпциге; 1‐й и 14‐й под начальством Сен-Сира оставлены в Дрездене; 10‐й Раппа – в Данциге; 13‐й Даву – в Гамбурге.18
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Манифест о рекрутском наборе 21 августа 1813. ПСЗ № 25 438.20
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Из прусского корпуса Клейста 14 (26) октября под Эрфуртом оставлены: 9‐я бригада Клюкса, 12‐я бригада принца Августа Прусского, 1‐й Силезский гусарский и Неймаркский драгунский полки; резервная артиллерия.24
12‐я пехотная дивизия князя Хованского:
– Смоленский, Нарвский, Алексопольский, Новоингерманландский полки пехотные;
– 6‐й и 41‐й егерские.
Бригада 13‐й дивизии:
– Саратовский и Пензенский полки.
Конная рота № 9 и легкие роты № 48 и № 53.
9‐й и 11‐й Башкирские полки.
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Повеление государя графу Беннигсену от 12 (24) октября (Журнал исходящих бумаг, № 138-й). –26
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Глава XLIV
1
Lebensbilder aus dem Befreiungskriege. Zw. AufПисьмо императора Александра I к королю Баварскому Максимилиану Иосифу.
М. mon frère! La réponse de V. M. vient de m’être remise. Les dispositions qu’Elle m’annonce, la
confiance précieuse qu’Elle témoigne, m’ont vivement touché. V. M. ne regrettera jamais de s’être livrée,
avec un tel abandon, aux sentiments que je lui porte. Uni avec l’empereur d’Autriche par les liens les plus indissolubles, je n’hésite pas à acceder à toutes les propositions qu’il va faire à V. M. et à donner ma
garantie aux transactions qui en seront le résultat. Le retour d’un ordre de choses qui assure à l’Europe un long intervalle de paix et de bonheur, forme le but vers le quel tendent tous nos ef
importante considération rend indispensable que les frontières de l’Autriche soient mieux établies,
sous le rapport militaire, ce qui ne saurait être obtenu que par des arrangements à prendre avec V.
M. Elle envisage, sans doute, l’état actuel des choses d’un point de vue trop élevé, pour ne pas en être
convaincu; et moi, je suis trop franc, pour ne pas m’expliquer envers Elle sans la moindre réserve, sur un
objet aussi délicat. Mais l’indemnisation la plus complète calculée sur les proportions géographiques,
statistiques et fni ancières du pays cédé, sera formellement garantie à V. M. afni qu’un pareil échange ne puisse même que tourner à son avantage, car Elle ne se déferait que de celle de ces provinces qui ne
s’amalgame guère avec les autres parties de ses Etats, et où le voeu de retourner à leurs anciens maîtres
est trop fortement nourri dans le coeur de chaque habitant, pour que l’esprit d’insurrection ne suscite
des embarras continuels au gouvernement.
Loin de vouloir que par là la puissance de la Bavière éprouve la moindre diminution, mon
attachement pour V. M. me fera plutot un moyen d’agrandissement pour Elle, dans les changements que
les circonstances pourraient réclamer. Il serait difi
l’Autriche auront été signés, je serai prêt à faire conclure, avec toute personne qu’Elle voudra envoyer
à mon quartier-général, des engagements basés sur les principes que je viens de developper. J’attends,
en revanche, une coopération active et immédiate de la part de V. M. Les moments sont précieux. Les assurances si positives qu’Elle m’a données m’autorisent à compter sur Son empressement à les saisir.
Dans le cas contraire, et si la plus belle chance pour la délivrance de l’Europe devait être perdue, S. M.
sentirait que je ne serais plus le maître de réaliser à son égard des vues dictées par l’amitié et confri mées par la politique de tous mes alliés. Les arrangements militaires qui vont être proposés à V. M. doivent
lui inspirer toute confiance et ajouter une nouvelle preuve en faveur des principes qui nous guident.
Alexandre.
Teplitz, le 11 (23) Septembre, 1813.