Sa majesté n'avait pas l'air d'un Cypriote,D'un Belge, un Suisse, un Ecossais,Mais tout bonnement hélas! d'un d' nos compatriotes,Dans mon rêve le roi des cons était Français.Quand un olibrius portait une couronne,Tous en chœur on applaudissait,Nous les fiers descendants du général Cambronne,Dans mon rêve où le roi des cons était Français.Et tous comme un seul homme, on courait à l'embaucheDès qu'un botteur de culs passait,Tendant les miches à droite, tendant les miches à gauche,Dans mon rêve où le roi des cons était Français.Dupont, Durand, Dubois, Duval, Dupuis, Duchêne,A nos fusils la fleur poussait,Toujours prêts à nous fair' descendre à la prochaine,Dans mon rêve où le roi des cons était Français.On prenait la Bastille, et la chose étant faite,Sur la plac' publique on dansait,Pour en bâtir une autre à la fin de la fête,Dans mon rêve où le roi des cons était Français.Entre deux coups de chien, on s'occupait de fesses,On s'embrassait, on s'enlaçait,Afin que des cocus continuât l'espèce,Dans mon rêve où le roi des cons était Français.Quand je sautai du lit, que j'entendis la sommeDe balivernes qui florissaient,J'eus comme l'impression d' êtr' pas sorti d' mon somme,De mon rêve où le roi des cons était Français.Sa majesté n'avait pas l'air d'un Cypriote,D'un Belge, un Suisse, un Ecossais,Mais tout bonnement hélas d'un d' nos compatriotes,Dans mon rêve le roi des cons était Français.
Le chemin de ma belle
Paroles: L.Poterat. Musique: Paul Misraki
Tous les chemins ont un air de familleSur les chemins y a toujours des paysDans les pays y a toujours des bell's fillesEt chaque fille en passant nous sourit.
{Refrain:
}Qu'il est long le cheminQui conduit à ma belleQu'il est long le cheminQui conduit à l'amourMais c'est un beau cheminPuisqu'il mène à ma belle,Mais c'est un beau cheminPuisqu'il mène à l'amour.Qu'il est long le chemin.À sa fenêtre une vieille nous guetteEt son tricot tombe sur ses genoux.Sa main tremblante ajuste ses lunettesToute pareille aux vieilles de chez nous.
{au Refrain}
Sur chaque porte, une belle aux yeux tendresEn nous voyant gaiement crie: " Les voilà! "Chacune alors a l'air de nous attendre,Chacun lui fait un signe de son bras.
{au Refrain}
Oui mais bientôt, sur une route blancheVont refleurir tous les champs alentourLe cour joyeux sous un ciel de dimancheNous reprendrons le chemin du retour.
{au Refrain}
Le cocu
Paroles: Georges Brassens. Musique: Georges Brassens 1958