Hopital d'orsay, 1995J'étais en train d'agoniser, moi je n'ai pas osé le flingue,Tout en douceur, j'ai gobé mes cachets,En douceur, je partais me cacher tout là-hautMélanie, petite fille fière et bonne élève,A tenté de fuir la vie, un goût de somnifère sur les lèvres,Mélanie, si forte aux yeux des gens,Marquée à vie par son trop plein d'intelligence…Les jeunes comme moi savent que nous ne sommes pas comme euxPeut-être que l'on en sait trop, peut-être que l'on ne vaut pas mieux,Mais ce qui est sûr c'est qu'on voudrait devenir quelqu'un,Quelqu'un de bien parce que nous repartons de rien,Et peut-être qu'un jour on pourra regarder nos mères,Et leur dire "Pardon de ne pas avoir su te rendre fière"P.S.: ce que j'ai fait s'apelle une T.S.Pour certains un S.O.S., pour d'autres une preuve de faiblesse.Je veux