Ni le ciel, ni les étoiles ne m'éloignent de toiJe te donnerai un père et une voix,Je le jure, je serais là du berceau à la tombe,Je serais le monde car tu porteras mon nom.Adolescente, je ne me voyais pas être femme,Les adultes étaient lâches face aux gosses de mon âge.Toujours en quête de l'enfant parfait, les mères enquêtaient sur leurs mômes tandis que la mienne partait.Trop souvent seule, j'ai fini par comprendre que l'argent était la fin et que sa fille était gourmande.Alors ma mère, je l'ai aimé secrètement, maladroitement, je l'aime démesurément.Tout cet amour qu'on a gâché, on le rattrape, mais je n'aurais jamais assez d'une vie pour lui rendre hommage.Si je te parle de ma mère, c'est que je n'ai qu'elle, ta grand-mère est une reine,, et sa force je te lègue. Souviens toi qu'elle est ton sang, qu'elle est le pourquoi de ton cran, qu'elle était grande, et qu'il faudra qu'on lui ressemble.Mon enfant, tu ne regretteras pas le monde, et tu connaîtras l'amour car tu porteras mon nom.
{au Refrain}
J'ai grandi, je le sais, je ne suis plus la même, mon c.ur si faible a retrouvé tous ses repères.Je le jure, je te donnerais tout ce que j'ai reçu, mais sois sûr que je te dispenserai des blessures.Je le jure, je t'épargnerai les peines, je serai toujours ton ciel dans la marelle.Au fait, ton papa m'attend quelque part, des fois, je crois le voir, mais il ne te ressemble pas.Je l'imagine père, je l'imagine mari, je l'imagine fier, je l'imagine fragile. Je nous visualise à trois dans le parc, toi sur la balançoire, puis tous les trois dans le sable.Je m'imagine mère, je m'imagine bénie, je m'imagine fière d'avoir donné la vie.On sera beaux, crois moi, on sera bien dans ce monde, avec le temps, on sera plein, et vous porterais mon nom.