Смольный институт. Дневники воспитанниц

«Marie, vous vous étonnerez, peut-être, que je prends la hardiesse de vous écrire, mais il faut noue expliquer. Je vous ai appliqué le terme de «lâche» qui vous a paru choquant, un terme que je ne me serais jamais permis de prononcer, si… Mais vous conviendrez que vous avez trompé bien cruellement mon aveugle confiance. Vous, que je croyais être l’idéale du beau, du sublime, vous, que je prenais pour modèle de vertus, vous vous laissez gouverner par une tête légère, par une personne perverse… Ce que j’ai appris relativement à votre objet m’a extrêmement étonné… Mais je ne veux pas y croire, c’est trop indigne de vous. Mais vous l’avez caché de moi, moi qui voue ai longtemps supplié… Ah! n’en parlons plus, je n’étais pas digne de votre confiance. D’autres personnes obligeantes, douces, dévouées, ont gardé votre secret de manière que la moitié de l’Institut le sait. Je vous assure que votre compagnie ne me fait ni chaud ni froid; je me suis mêlée à l’affaire unipuement parce que je vous ai vu là dans la révoltante compagnie d’une personne dont le caractère noir ne vous est que trop connu. Vous voue querellez avec Dounitchka Yaroslavtzeff parce qu’elle est en querelle avec elle. Je ne vous reconnais plus. Adieu. Je vous parle librement, tandis que tout le monde vous admire. Il y a y ait aussi un temps où je tous ai admiré. Déchirez ce billet. Epargnez-moi l’horreur de voir mes sentiments servir de jouet à vos amies…

Дело, разумеется, кончилось мировой. Под вечер этого дня враги уже ходили вместе, рука под руку, забыв и гнев, и слезы…