НЕИЗДАННЫЕ ДОКУМЕНТЫ НАЦИОНАЛЬНОГО АРХИВА, АРХИВА ГОРОДА МАРСЕЛЯ, АРХИВА ДЕПАРТАМЕНТА УСТЬЕВ РОНЫ, АРХИВА ДЕПАРТАМЕНТА РОНЫ И АРХИВА ДЕПАРТАМЕНТА ЛУАРЭ
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I
Нац. арх.
F12
1358.1790.
На полях: à repondre que le reculement des barrières formera un nouvel ordre de choses.
A Messieurs
Messieurs les Députés de l’assemblée nationale à Versailles.
Supplient très humblement les habitants de la communauté de
Ce considéré Messieurs vû l’exposé en la présente requête il vous plaise faire défenses aux fabriquants de la ville de Sedan de faire travailler à l’avenir leurs laines hors du royaume, sous telles peines qu’ils vous
II
Архив города Марселя (картон «Corporations»).
Marseille le 20 mars 1792.
A Messieurs le maire et officiers municipaux.
Messieurs,
Les ouvriers tonneliers se trouvent dans une position bien faite pour intéresser votre justice et votre humanité. Ceux d’entre eux qui ne sont pas marseillais viennent d’être forcement congédiés de leurs ateliers ensuite d’une invitation officielle faite de votre part, messieurs, aux chefs des ateliers de donner la préférence aux ouvriers de cette profession qui sont nés à Marseille. Ces derniers ont sollicité et surpris cette réquisition, et ceux d’entre vous, messieurs, qui l’ont signée, n’ayant que les intentions les plus pures, étoient loin de prévoir les suites fâcheuses qu’un pareil ordre de choses pouvait entrainer. Dèsque les marseillais ont été certains que la note officielle avait été présentée aux ci-devant maîtres-tonneliers, ils se sont chargés de la faire exécuter avec une rigueur et un appareil bien faits pour intimider les maîtres et les ouvriers.
Ils ont été de fabrique en fabrique expulser ceux qu’ils appellent les étrangers et qui se piquent pourtant d’être aussi bons français qu’eux, faire cesser le travail et annoncer aux maîtres qu’ils feraient le lendemain une autre tournée pour voir si les ouvriers français n’étaient pas employés.