Les suppliants pleins de confiance dans la sagesse et la justice de l’auguste assembl'ee nationale, ont continu'e le recevoir ces coupons; ils prennent la respectueuse libert'e de lui adresser leur p'etition et ils esp`erent qu’elle donnera des ordres aux administrateurs de ladite caisse pour qu’ils recoivent en payement les coupons d’assignats cy-dessus 'enonc'es; aussi aux barri`eres pour l’entr'ee du pied fourch'e; et ils continueront leurs voeux au ciel pour la prosp'erit'e des membres de l’auguste assembl'ee.
(18 подписей)
XLVII
Нац. арх.
D. XXIX-b 33, пачка 347. Е. XXIX. Recherches.
(Совершенно безграмотная рукописная афиша).
Avis a tous les francois.
Les ouvriers de Differand 'etat Tousse r'eunis ansemble voiet avecque Douleur qua prais le lons Silance quille son obblij'es de sedeclarer leur intantions se voians bercer par de belle promesse d’une soidisant municipalit'e qui ne se plait qu’a les samuss'e sepandans le jour tant r'ecul'e va donc arriver. Le Roy se d'eclar'e ans dressant cest veut `a d’Artois et Cond'e qu’ils viennent `a son secour pour le d'elivr'e lui et sa famille de lesclavaga dantre les main des tirants nous nous somme trouv'e ariv'ee est ceux quil ne le sons pas nous sorond antrouv'e neus avons jur'e detre fidelles `a la nation a loi est aux roy mais puis que les tirans ne veuill'ent plus de roy qui n’a jamais voulus que le bonheur de son peuple nous retirons notre serment est nous avons jur'e de repandre jusse qu’a la derni`ere goutte de notre sang pour la couronne.
Vu est aprouv'e par nous.
pr'esident
La bouche de fer,
Fait aux comite secr'etaire ce 7 juillet tous comisaire.
Петиция, поданная Людовику XVI (без даты).
Нац. арх.
С 184 (113–118). 8 Liasse. Quatrevingt deux pi`eces d'etaill'ees au chapitre premier de l’inventaire des Papiers trouv'es dans l’Armoire de fer au ch^ateau des Tuileries; lequel inventaire ainsi renseign'e: Req. a. 2. r. 17, № 107–249-bis (кроме этого номера еще три копии: №. 250, 251, 252).
Adresse des ouvriers de la ville de Paris pr'esent'ee au Roi.
Сверху на папке: Pi`eces relatives `a la contre-r'evolution. Roland. Carra).
Nous avons soufferts sans murmurer tous les fl'eaux qu’entrainent apr`es eux les grands changements; notre patience a 'egal'e nos esp'erances, parce qu’on nous parloit de bonheur de libert'e et d’'egalit'e; l’abolition des droits sur tous les objets de noire consommation nous prometoit des jouissances d’autant plus agr'eables que c’'etoit le seul imp^ot dont notre industrie fut grev'ee. Mais que cette illusion a peu dur'e! Il 'etoit au dessus de notre intelligence de calculer qu’en d'etruisant tous ces imp^ots il falloit les repartir sur la classe des propri'etaires, dont les richesses, le luxe et les prodigalit'es entretenoient noire existence.
Nous prenons la libert'e d’exposer `a Votre Majest'e dont nous connaissons la bont'e et la sensibilit'e, le tableau de noire affreuse position; la disparution tatale du num'eraire, le rench'erissement toujours croissant des denr'ees de premi`ere n'ecessit'e, la diminution des fortunes particuli`eres sans accroitre celle de l’Etat, la proscription du luxe, l’absence des grands dont la jouissance et les caprices alimentaient le commerce et les arts dont nous 'ebauchons les chefs d’oeuvre, la rupture de toutes nos relations avec les 'etrangers et la perte de nos colonies, nous r'eduiront bient^ot a l’inaction et `a la plus affreuse indigence.
Et ce le fruit de tant de sacrifices, l’ex'ecution de si belles promesses? qu’ont fait les repr'esentans du peuple, pour sa f'elicit'e? quels sont ceux dont le sort est am'elior'e? la libert'e, l’'egalit'e sont des chim`eres qui ont rompu tous les liens de la soci'et'e confondu tous les pouvoirs, d'etruit l’ordre, sem'e la division, appelle l’anarchie et produit tous les maux dont nous, nos femmes et nos enfans serons les premi`eres victimes.
Il nous reste des coeurs sensibles — nous les offrons `a Votre Majest'e comme au meilleur et au plus tendre des P`eres, nous avons des bras, ils sont `a vos ordres comme ch`ef supr^eme de l’Empire; nous vous supplions d’emploier toutes les forces dont la nation vous a rendu d'epositaire, pour rem'edier aux abus, pour r'etablir l’Equilibre entre le prix des denr'ees et le salaire de nos journ'ees et surtout pour dissiper et punir ces factieux qui sous le titre d’amis de la constitution en sont les plus cruels ennemis, qui commandent au nom du bien Public les forfaits et les crimes et qui appellent sur nos t^etes au nom de la paix et de l’ordre une guerre qui no peut ^etre que malheureuse jusques dans ses succ`es.
Daignez, Sire, prendre en consid'eration l’adresse de vos fideles sujets les ouvriers de la ville de Paris et agr'eer l’hommage des sentiments d’amour et de respect dont jusqu’au dernier soupir ils seront p'en'etr'es pour votre personne sacr'ee et votre auguste famille.
(Подписи).
ЧАСТЬ ВТОРАЯ