Sur Les Ailes d'Espoir : Prose

Le monde du spectacle – une science sur la façon dont la minorité vit.

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Le suicide – un moyen de fermer les yeux pour toujours face à une horde de problèmes créés par soi.

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La vie éternelle – ce que nous pourrions avoir, si chaque moment de notre vie était devenu infiniment long et magnifique.

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Le paradis dans une tente – l'illusion sociale, provoquée par l'application du terme donné à de trop petits espaces.

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Bonheur – une nécessité réalisée.

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L'humain – sorte spéciale d'anges, qui ont coupé leurs propres ailes peu après leur naissance.

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La santé – quelque chose qui n'est pas estimé avant qu'elle ne disparaisse; quelque chose qui, ayant disparu, peut être récupéré seulement par un dur labeur; quelque chose, dont la disparition rend les vies de certains semblables au tourment interminable, et les vies d'autres – semblables à la percée.

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La vie – un processus, semblable aux courses automobiles de montagne : d'autres vous montrent un tiers d'un chemin vers le haut, deux tiers de chemin restent à parcourir par vous-même; et lorsque le moment de la descente arrive – vous retenez votre souffle pour un instant et vous précipitez vers le bas, en suppliant mentalement Dieu de vous aider à ne pas tomber à une telle vitesse, et ainsi le chemin vers le bas a une même distance que celui vers le haut, mais exige dix fois moins de temps. Et quand vous avez fini en toute tranquillité votre descente – vous avez  déjà complètement oublié les détails du premier tiers de la montée et de la descente, mais ne pouvez pas oublier les détails de deux propres tiers grimpant.

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La démocratie – une règle de misérables sur les béni.

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L'essence humaine – ce qui est reste quand le dernier espoir disparaît.

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La gentillesse – la capacité de donner une deuxième joue après un coup sur la première et dire “Arrête ça”.

L'amour – la capacité d'intercepter une main, qui tente de donner une claque sur le visage et dire “Arrête ça”.

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La modestie – un tremplin pour la sagesse.

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La malchance – ce qui reste quand le bonheur est oublié.

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La ville – une maison pour ceux à l'esprit grégaire.

La nature – une maison pour ceux à l'esprit solitaire.

La prison – une maison pour ceux à l'esprit endurci.

L'église – une maison pour ceux à l'esprit âgé.

La vie – une maison pour les volontaires fous.

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Le succès – une conséquence du fait que vous étiez au bon moment.

L'échec – une conséquence du fait que vous n'avez pas voulu arriver à temps.

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La publicité – consiste en ce que l'on écrit sur vous dans les journaux.

La popularité – est quand on parle de vous.

La gloire – consiste en ce que l'on ne peut pas s'empêcher de parler et d'écrire sur vous.

La modestie – est quand vous comprenez toute l'absurdité de la publicité, la popularité et la gloire.

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La confiance – ce qui précède la croyance.

La croyance – ce qui suit la confiance.

L'expérience – ce qui reste après la confiance injustifiée et les croyances.

20.10.2010

Le poisson et le Lion

Un jour tout a changé dans le Grand Désert. Pendant plusieurs mois le soleil torride était si brillant et la chaleur si intolérable que chaque source d'eau, même la plus grande, s'est asséchée. Les animaux ont été troublés et tourmentés par la soif. Donc ils se sont rassemblés pour le Conseil Grand Désert, qui ne s'était pas tenu pendant presque dix ans, pour élaborer un moyen de se sauver du soleil. Et chacun d'entre eux est entré en possession du centre du Conseil et chacun a été questionné par d'autres sur le comment il serait possible de trouver un salut, et personne ne pouvait donner la réponse.

Désespérés, les animaux ont fait appel à leur dernier espoir – ils ont convoqué un Lion du désert dans le centre du Conseil, qui avait une réputation d'être le plus courageux, le plus sage et le plus fort d'entre tous et était considéré leur roi par le droit.

- Je trouverai de l'eau pour tous, je le jure sur l'honneur du roi des animaux! – le Lion a grogné. – Je le trouverai et je vous montrerai un moyen.

Et, en ayant dit cela, le Lion est allé rechercher une source de survie, et le reste des animaux ont attendu son retour.

Pendant plusieurs jours et nuits le Lion a couru sans relâche et a parcouru le désert, conduit par un vent sablonneux et les pensées de ses camarades mourants et de sa dette envers eux. Et lorsqu' il a semblé que ses forces l'ont complètement abandonné, un grand océan infini s'est ouvert devant ses yeux.

- Enfin je l'ai trouvé! J'ai découvert de l'eau! Maintenant nous sommes sauvés! – le Lion a crié et avec ses dernières forces a couru vers le bas d'une côte.