La même scène évangélique se répète quotidiennement dans de nombreux domaines. Un grand nombre d'apprentis, complètement imprégnés de la connaissance du devoir qui leur incombe, tendent à demander une orientation aux messagers divins, quant à la meilleure manière d'agir sur la terre... la réponse, toutefois, se trouve en eux- mêmes, dans leur cœur qui craint la responsabilité, la décision et l'âpreté du service...
Si tu as déjà été baigné par la clarté de la foi ardente, si tu as bénéficié des principes du salut, exécute ce que tu as appris de notre divin Maître : « faites cela, et vous vivrez. »
158 Baptême
De tout temps, dans les différentes ramifications de l'activité chrétienne, des controverses surgirent relatives aux problèmes du baptême dans la foi.
Pour cela, la prêtrise créa des cérémonies et des sacrements. L'Église romaine célèbre le baptême pour les nouveau-nés ; dans d'autres centres évangéliques, il existe le baptême des adultes. Toutefois, en toute logique, pour analyser ce sujet, le croyant pour rait extraire de meilleures illations. La rénovation spirituelle ne se fera pas du seul fait d'appliquer de l'eau en plus ou moins grande quantité ou de réaliser la solennité à tel ou tel âge du candidat.
En ce sens, certaines cérémonies matérielles étaient compréhensibles à des époques reculées, à l'heure où elles furent instituées.
Nous savons que le cours primaire, dans l'instruction infantile, demande la collaboration d'images pour que la mémoire de l'enfant passe le seuil de la connaissance.
L'Évangile, à son tour, fort de ses éclairages occultes fait la lumière sur la question du baptême.
« À ces mots, ils se firent baptiser au nom du Seigneur Jésus. »
La sublime vérité réside en cela. La rénovation bénie de l'âme appartient à ceux qui ont entendu les enseignements du Maître divin, et qui les ont mis en pratique. Tous les jours, un grand nombre reçoit des nouvelles de l'Évangile, mais seuls ceux qui les entendent seront transformés.
159 Qui suis-tu ?
Tout naturellement, l'homme recevra en chemin diverses suggestions, non seulement du plan matériel, car certains conseils surgiront tendant à le dévier des réalisations les plus nobles, mais aussi de la sphère invisible, immédiate au cercle de ses cogitations, qui pourra également lui offrir certaines perspectives qui ne s'accordent pas avec les devoirs élevés que l'existence implique en elle-même.
A de telles considérations face à ce problème, les disciples sincères peuvent comprendre le besoin de se concentrer en Jésus-Christ.
Quand cet impératif est oublié, les plus grandes perturbations peuvent se produire.
L'apprenti moins intégré aux enseignements du Maître croit qu'il peut servir deux maîtres, et en vient parfois à admettre qu'il est possible de se laisser aller à tous les dérèglements des sens, sans nuire à la paix de son âme. Pour cela, ils trouvent une justification dans de nouveaux enseignements, filles des nouveautés scientifiques du siècle ; ils se prévalent de certains philosophes improvisés qui confèrent trop de valeur aux instincts ; mais arrivés à ce point, ils se préparent aux grands échecs, car le besoin d'édification spirituelle reste vif et de plus en plus impérieux. Ils pourront recourir aux concepts des prétendus sages du monde, cependant, Jésus n'a pas enseigné cela.
160
Le Macédonien
Au-delà des activités quotidiennes dans leur vie relationnelle, les hommes participent à un vaste mouvement spirituel dont les phases d'échange ne peuvent pas toujours être enregistrées par la mémoire ordinaire.
Il n'y a pas que ceux qui se dirigent vers la tombe qui se communiquent par le processus des vibrations psychiques. Les esprits incarnés en font de même dans les mêmes circonstances, dès lors qu'ils sont aptes à de telles réalisations.
Dans le temps, les créatures terrestres en général élargiront ces possibilités, et percevront leur admirable valeur.
Cela, d'ailleurs, n'est pas une nouveauté, car comme nous le voyons, Paul de Tarse, à Troade, reçut la visite spirituelle d'un homme de la Macédoine qui lui demanda de l'aide.
Le récit apostolique est très clair. L'ami des gentils eut une vision qui ne lui suggéra pas une figure angélique ou un messager divin. Il s'agissait d'un homme de la Macédoine que l'ex-docteur de Tarse identifia à ses vêtements et à ses propos.