я имел честь видеться сегодня утром около 11 часов с Его высочеством{347}
. Он сказал мне, что готов отправиться, как только прибудут корабли, сопровождающие сюда Его преосвященство архиепископа Бристольского, и что я должен быть наготове, чтобы отбыть с ними. Он должен отослать или отправить сегодня часть своих слуг и своего багажа. Еще он сказал мне, что завтра покажет мне и передаст записку [?], которую требует передать в парламент и в палату лордов, с протестом против несправедливости, которую допустили по отношению ко мне милорд казначей{348} и милорд Дартмут. Если я смогу ее заполучить, я тотчас же передам ее Вашему превосходительству, чтобы получить указания, какие Вам будет угодно мне дать, с тем чтобы я исполнил их как можно точнее и расчетливее. Я должен буду расположиться в доме у графа Галласа, когда он прибудет в Лондон. Вот к настоящему моменту все сведения, достойные внимания Вашего превосходительства. Имею честь пребывать с почтением, милорд,Вашего превосходительства нижайшим и преданнейшим [слугой],
Ж. Халлер
Час пополудни, 3 января 1712 г.
N.° 9 Халлер — лорду Страффорду, 5 января 1712 г.
А Son Excellence Mylord comte de Strafford.
My Lord,
J’ay été ce matin chez Son Altesse qui ma [fait] l’honneur de me demander les dispositions du peuple espagnol et des seigneurs du Portugal, que je pouvois connoitre et leur intention et leur fidelité pour la lience [l’alliance] présente, à quoy j’ay satisfait suivant que je le puis scavoir. Il ma demandé ce que je pense du peuple en general d’Angleterre, je luy ay répondu que les Anglois avoient l’арраrеncе ou l’abord fort creu [cru], et qu’ils n’avoient pas cette maniéré extérieure des François, qu a l’egard de la populace, elle avoit son bon et son mauvais [côté], en faveur ou contre ceux pour lesquels se déclarait. Il ma dit en cela que je luy parle de même qu’un homme qui avoit resté sept années dans ce pays-là. J’ay compris qu’il vouloit parler du comte Gallas. J’ay pris la liberté de luy dire qu’il serait moins fatigant pour Son Altesse de débarquer à la tour, incognito, et n’avoir avec luy qu’un page et même déguisé, et prendre un carosse de louage comme un particulier, et se rendre dans le palais, où il devoit loger pour éviter le caau [chaos] que la curiosité du minut [menu] peuple pourrait faire naitre. En cela il m’a dit, qu’il etoit accoutumé à ces sortes d’empressement, et qu’on luy asseuroient que le peuple anglois etoit fort agité, pour voir quelque personnage nouveau, et que sa curiosité luy permettrait peut-être de le faire voir au peuple pour voir luy-même leur empressement. En cela je luy ay dit savoir le sujet qui le fasoit passer en Angleterre, il faisoit bien de voir la disposition du peuple. En cela il ne m’a plus rien répondu, et je me suis retiré. Je laisse à Votre Excellence tirer toutes les conséquences que son jugement luy permettra.
Votre Excellence soit asseuré, Mylord que je fait tout possible pour trouver une bonne occasion à luy persuader, comme au[x] seigneurs du gouvernement, combien je suis avoue [dévoué] à leurs interests. Il ne luy aura rien que se remettre en usage pour leurs rendre mes très humbles services.
A l’egard de ce que Votre Exc[ellenc]e me fit la grâce de me dire que la pension que Mylord comte d’Oxford me faisoit la charité de m’accorder, et quelle serait sur un autre nom que le mien, il n’a qu’à le mettre sur le nom que Sa Grandeur voudra, et corne jay dessein de me faire naturalisé Anglois, je prendrai le nom qu’on voudra. Je suis avec respect, etc.
J. Hallere.
Fait à midy ce 5e Jan. 1712.
BL. Additional MSS.
Перевод:
Его превосходительству Милорду графу Страффорду.
Милорд,