Изготовление карнавальных масок, ритуальных фигурок животных, роспись пасхальных яиц становятся настоящими произведениями народного прикладного искусства, карнавальные сценки превращаются в подлинный народный театр. Все это говорит о том, что к народным календарным обрядам надо относиться внимательно, уметь отделять черты, имеющие большое значение для развития народной культуры, от ненужных, а подчас и вредных пережитков.
В социалистических странах Европы создаются все условия для сохранения и развития традиционных весенних обычаев, народных праздников. Так, во многих странах устраиваются конкурсы, соревнования по созданию лучших карнавальных масок, на исполнение обрядовых песен, драматических сценок.
Старые народные традиции весеннего праздника 1 мая придают и особые, специфические для каждой страны черты и большому общественно-политическому празднику нашего времени Дню солидарности трудящихся всех стран, отмечаемому в этот же день — 1 Мая.
Таким образом, народные праздники продолжают выполнять важную социальную функцию — объединение, сплочение людей того или иного коллектива, селения. Свойственные им народные гуляния, ярмарки с традиционными народными забавами — качелями, каруселями, спортивными состязаниями сохраняются во многих странах и сейчас.
RÉSUMÉ
Le présent volume fait suite du livre «Fêtes hibernales» (Moscou, 1973); il est consacré au cycle printanier des coutumes et rites dits «de calendrier» des peuples de l’Europe hors l’U. R. S. S. De même que dans le livre susmentionné, des rites et croyances у sont décrits formant un ensemble très compliqué des coutumes dont les sources historiques remontent dans la nuit des temps quoique nombre de coutumes en question soient appliquées à de fêtes chrétiennes et aux dates du calendrier ecclésiastique. Le cycle des fêtes printanières englobe l’epoque du réveil annuel de la nature, celle où les principaux travaux agricoles sont effectués, tels le labourage, les sémailles, la pâture printanière du bétail.
Le début du printemps et le passage de celui-ci à l'été varient selon les pays: leurs dates respectives dépendent des conditions climatiques. Tout cela devint plus compliqué encore du fait que la fête chrétienne la plus importante, à savoir, celle de Pâques, et les jours du carême et des festivités en rapport avec celle-là sont fixés sur base du calendrier lunaire, et non pas du calendrier solaire. C’est pourquoi ils sont célébrés non seulement aux jours differents, mais aussi aux mois variés du printemps. Par conséquent, ces fêtes «intermittentes» sont réunies d’une façon variable avec celles dites «stables», ce qui augmente la variété des coutumes et rites traditionnels.
La corrélation entre les éléments ecclésiastiques (chrétiens) et populaires («païens») varie sensiblement d’une fête à l’autre. Par exemple, l'Ascension, qui étant célébrée 40 jours plus tard que Pâques, est au fond, une fête Ecclésiastique et peu de coutumes populaires у sont liées. Par contre, le Carnaval («Mardi gras») est une fête purement populaire que l’Eglise n’avait pas pu mettre en rapport avec n’importe quelle date chrétienne. Le Saint-Georges (le 23 avril), lui aussi, est marqé par des coutumes purement populaires. La fête ecclésiastique de la Pentecôte et la date епtiérement laĩque du 1er mai sont très proches l'une de l’autre en ce qui concerne le contenu des rites mais c’est élément «païen» qui у prédomine. De même facon, dans certaines coutumes de fête, l’influence de la tradition antique est à relever.
Coutumes populaires coïncidant avec les dates du calendrier printanier ressemblent visiblement chez presque tous les peuples de l’Europe. Ce sont: l’allumage des feux rituels (bûchers et, cela plus rarement, torches, cierges); croyance à la force purificatrice et fécondatrice de l’eau; mise en scène rituelle du bannissement et de l’annihilation de quelque chose du méchant (de la mort? de l’hiver?) sous forme d’un mannequin en paille et en chiffons; jeux divers, masquerades, plaisanteries et fourberies aux jours de carnaval; l’emploi rituel de la verdure; mets rituels (y compris les oeufs de Pâques), et beaucoup d’autres. L’idée commune de toutes ces coutumes c’est le symbolisme de la nature vivifié au printemps, de la fertilité de la terre, de l’emprise magique sur la nature. L'élément érotique occupe, lui aussi, une place considérable dans les rites: assiduités, magie de la procréation. De même, peut-on relever une certaine addition des éléments du culte des ancêtres et de celui des morts, aussi bien que des rites protégeant de l'esprit malin.
Борис Александрович Тураев , Борис Георгиевич Деревенский , Елена Качур , Мария Павловна Згурская , Энтони Холмс
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