Г-н граф. Я занят делом г-на Бёмера[370]
, королевского ювелира; прежде чем сделать какое-либо правительственное обращение, я написал г-ну генералу Зоричу, который ответил мне, что он всеми силами желал бы погасить этот долг, но в настоящее время никак не может этого сделать. Он попросил у меня отсрочки до июня — времени, когда он посылает в Ригу продавать выращенное на его землях зерно. Хотя он повторяет то же самое вот уже четыре года подряд консулу императора г-ну Штендеру, имеющему поручение от г-на Бёмера, а доходы от его продаж будут затребованы его кредиторами еще до прибытия товаров, я полагаю, что должен подождать до того срока, когда он обещал заплатить. Если он не выполнит свои обязательства по истечении названного срока, я буду самым настойчивым образом требовать возвращения той суммы, которую должен г-н Зорич.Прилагая здесь копию письма, которое г-н Зорич написал мне и г-ну Штендеру, имею честь быть…
Граф де Сегюр
6. Copie d’une lettre, écrite à Mr. Le Comte de Segur par Mr. Le Géneral Soritch
Monsieur,
Je vous rémercie beaucoup de l’obligeante lettre, que vous m’avés fait l’honneur de m’écrire au sujet de ma dette envers le Sr. Boehmer, jouaillier de Paris, par laquelle vous me faites connoitre vos bonnes intentions à mon égard, auxquelles je suis extremement sensible. Pour ce qui est des arrangemens, que je me propose de prendre pour l’extinction de cette dette, et dont vous vous lès bien etre instruit, Mr. Ständer, chargé de cette affaire dela part du dit Sr. Boehmer, et qui m’a transmis votre lettre, aura l’honneur de vous exposer ce que je viens de lui écrire sur ce sujet.
Agréés Mr. Le Comte, les assurances de mon attachement, et de la consideration tres diffinguée avec laquelle j’ai l’honneur d’etre.
Soritch
Милостивый государь. Я очень Вам благодарен за то любезное письмо, что Вы оказали честь мне написать относительно моего долга г-ну Бёмеру, парижскому ювелиру, где сообщаете мне о Ваших благих намерениях в отношении меня, к чему я в высшей степени чувствителен. Касательно мер, которые я намереваюсь предпринять для ликвидации этого долга и о коих Вы прекрасно осведомлены, г-н Штендер, которому это дело поручено от имени упомянутого г-на Бёмера и который передал мне Ваше письмо, будет иметь честь изложить Вам то, что я недавно ему отписал то этому поводу.
Примите, г-н граф, заверения в моей преданности и самом глубоком уважении, с которым имею честь быть.
Зорич
7. Copie de la lettre de Mr. Le Géneral Soritch
Les ésperances continuelles, que depuis un an, on n’a pas cessé de me donner touchant les sommes, que l’on m’avoit promises sur l’hypotheque de mes terres, me tenant sans cesse dans l’attente du moment, ou j’aurois pu acquitter ma dette envers Mr. Boehmer de Paris, m’ont fait garder si longtems le silence avec vous, et le peu d’effet, qu’ont produit ces promesses, m’ont mis dans l’impossibilité de remplir celle, que je vous ai donné par ma derniere, n’ignorant pas les mouvemens, que je me suis donnés, pour parvenir à cette fin, vous pourrés facilement vous imaginer, combien je suis faché du peu de succès, que j’y ai eu, et combien cette dette m’est devenu à charge, puis qu’elle m’empeche de disposer d’une parfie beaucoup plus considerable de mes biens, et par conséquent me prive aussi d’une partie des moïens, que je pourrois avoir, pour mettre ordre à mes affaires; mais ce qui me fait esperer, que je ne tarderai pas, à étre débarrassé de ce fardeau, c’est que l’hypotheque de mes terres de Livonie, vient d’etre usé, ce qui assurement va me mettre en état, de prendre avec vous tous les arrangemens propres à satisfaire Mrs vos Comettans. Je vous assure, Mr. que je n’omettrai rien, pour en venir à bout, le plutot possible, et qu’en tout cas, cela ne pourra etre differé que jusqu’au mois de Juin prochain, tems, ou les productions, que j’envoïe tous les ans à Riga, y arrivent ordinairement, et dont le produit suffira, pour vous rembourser au moins la moitié de la somme, supposé, que je ne réussisse pas auparavant à faire l’emprunt, que je cherche moïennant l’hypotheque de mes terres de Livonie. Il s’agit seulement d’avoir patience jusqu’à ce tems, apres quoi je ne fais pas ce qui pourroit empecher Mr. Boehmer, de m’accorder un delai de quelque tems pour le restant de ma dette, attendu que ses interets se trouvent en pleine sureté à cet égard.
Vous m’obligerés d’exposer à Mr. le Comte de Ségur, dont vous avés eu la complaisance, de me faire parvenir la lettre, les arrangemens, que je suis dans le cas de prendre pour la liquidation de cette dette, et qui sont annoncés dans cette lettre.