On n'a pas besoin de la luneQuand on est vraiment amoureuxPas besoin de vent sur la luneNi de sources ni de ciel bleuDu moment qu'on aime sa bruneÇa suffit pour qu'on soit heureuxLes yeux dans les yeux et le cœur joyeuxOn oublie la terre et les cieuxQuel bonheur quelle joie quelle chance m'a donné la vieLa première fois que je vis celle qui est mon amieNous avons fait connaissance son jardin fleuriEt pas sous le ciel de la ProvenceMais sous un parapluie Place VichyOn n'a pas besoin de la luneQuand on est vraiment amoureuxPas besoin de vent sur la luneNi de sources ni de ciel bleuDu moment qu'on aime sa bruneÇa suffit pour qu'on soit heureuxLes yeux dans les yeux et le cœur joyeuxOn oublie la terre et les cieuxOn n'a pas besoin de la luneQuand on est vraiment amoureux
Oncle Archibald
Paroles: Georges Brassens. Musique: Georges Brassens 1957
O vous, les arracheurs de dentsTous les cafards, les charlatansLes prophètesComptez plus sur oncle ArchibaldPour payer les violons du balA vos fêtesEn courant sus à un voleurQui venait de lui chiper l'heureA sa montreOncle Archibald, coquin de sort!Fit, de Sa Majesté la MortLa rencontreTelle un' femm' de petit' vertuElle arpentait le trottoir duCimetièreAguichant les hommes en troussantUn peu plus haut qu'il n'est décentSon suaireOncle Archibald, d'un ton gouailleurLui dit: " Va-t'en fair' pendre ailleursTon squeletteFi! des femelles décharnees!Vive les belles un tantinetRondelettes! "Lors, montant sur ses grands chevauxLa Mort brandit la longue fauxD'agronomeQu'elle serrait dans son linceulEt faucha d'un seul coup, d'un seulLe bonhommeComme il n'avait pas l'air contentElle lui dit: " Ça fait longtempsQue je t'aimeEt notre hymen à tous les deuxEtait prévu depuis le jour deTon baptême" Si tu te couches dans mes brasAlors la vie te sembleraPlus facileTu y seras hors de portéeDes chiens, des loups, des homm's et desImbéciles" Nul n'y contestera tes droitsTu pourras crier "Vive le roi!"Sans intrigueSi l'envi' te prend de changerTu pourras crier sans danger"Vive la Ligue!"" Ton temps de dupe est révoluPersonne ne se paiera plusSur ta bêteLes "Plaît-il, maître?" auront plus coursPlus jamais tu n'auras à cour-ber la tête"Et mon oncle emboîta le pasDe la belle, qui ne semblait pasSi féroceEt les voilà, bras d'ssus, bras d'ssous,Les voilà partis je n' sais oùFair' leurs nocesO vous, les arracheurs de dentsTous les cafards, les charlatansLes prophètesComptez plus sur oncle ArchibaldPour payer les violons du balA vos fêtes
P… de toi
Paroles: Georges Brassens. Musique: Georges Brassens 1954