Tu n'es pas de cell's qui meur'nt où ell's s'attachent,Tu frottes ta joue à toutes les moustaches,Faut s' lever de bon matin pour voir un ingénuQui n' t'ait pas connu',Entré' libre à n'importe qui dans ta ronde,Cœur d'artichaut, tu donne' un' feuille à tout l' monde,Jamais, de mémoire d'homm', moulin n'avait étéAutant fréquenté.De Pierre à Paul, en passant par Jule' et Félicien,Embrasse-les tous, {2x}Dieu reconnaîtra le sien!Passe-les tous par tes armes,Passe-les tous par tes charmes,Jusqu'à c' que l'un d'eux, les bras en croix,Tourne de l'œil dans tes bras,Des grands aux p'tits en allant jusqu'aux Lilliputiens,Embrasse-les tous, {2x}Dieu reconnaîtra le sienJusqu'à ce qu'amour s'ensuive,Qu'à son cœur une plai' vive,Le plus touché d'entre nousDemande grâce à genoux.En attendant le baiser qui fera mouche,Le baiser qu'on garde pour la bonne bouche,En attendant de trouver, parmi tous ces galants,Le vrai merle blanc,En attendant qu' le p'tit bonheur ne t'apporteCelui derrière qui tu condamneras ta porteEn marquant dessus "Fermé jusqu'à la fin des joursPour cause d'amour "…De Pierre à Paul, en passant par Jule' et Félicien,Embrasse-les tous, {2x}Dieu reconnaîtra le sien!Passe-les tous par tes armes,Passe-les tous par tes charmes,Jusqu'à c'que l'un d'eux, les bras en croix,Tourne de l'œil dans tes bras,Des grands aux p'tits en allant jusqu'aux Lilliputiens,Embrasse-les tous, {2x}Dieu reconnaîtra le sien!Alors toutes tes fredaines,Guilledous et prétentaines,Tes écarts, tes grands écarts,Te seront pardonnés, carLes fill's quand ça dit "je t'aime",C'est comme un second baptême,Ça leur donne un cœur tout neuf,Comme au sortir de son œuf.
Fernande
Paroles et Musique: Georges Brassens 1972
Une manie de vieux garçonMoi j'ai pris l'habitudeD'agrémenter ma solitudeAux accents de cette chanson
{Refrain:
}Quand je pense à FernandeJe bande, je bandeQuand j'pense à FélicieJe bande aussiQuand j'pense à LéonorMon dieu je bande encoreMais quand j'pense à LuluLà je ne bande plusLa bandaison papaÇa n'se commande pas.C'est cette mâle ritournelleCette antienne virileQui retentit dans la guériteDe la vaillante sentinelle.
{au Refrain}
Afin de tromper son cafardDe voir la vie moins terneTout en veillant sur sa lanterneChante ainsi le gardien de phare
{au Refrain}
Après la prière du soirComme il est un peu tristeChante ainsi le séminaristeA genoux sur son reposoir.
{au Refrain}
A l'Etoile où j'étais venuPour ranimer la flammeJ'entendis ému jusqu'aux larmesLa voix du soldat inconnu.