Tu m'as dit: "Reprenons notre liberté.C'est fini, il vaut beaucoup mieux nous quitterEt refaire sa vie chacun de son côté.Voici la fin d'un long poème…"Je t'ai dit: "C'est bien! Mais il faut m'aider:'y a quelqu'un qui m'aime et m'attend à côté.Il ne veut pas croire que je peux l'aimer,L'aimer…autant qu'il m'aime…"Toi qui sais comment je suis quand je suis amoureuse,Dis-lui…Toi qui sais comment je suis lorseque je suis heureuse,Dis-lui…Rassemble tous nos souvenirsEt puis va-t-en lui direComme nous avons pu rireEnsemble…Toi qui sais combien je suis fidèle à mon amour,Dis-lui…Va lui dire comment aimer ce grand amour,Va lui dire que ce fut le plus beau des jours.Raconte-lui comment tu m'avais fait la courEt que c'était un beau dimanche.Va lui dire l'éblouissement de nos matinsEt comment nous vivions, la main dans la main.Nos baisers qui ne connaissaient pas de finEt puis nos folles nuits blanches…Toi qui sais comment je suis quand le printemps est là,Dis-lui…Toi qui sais comment je suis quand tu es dans mes bras,Dis-lui…Insiste! Dis-lui notre vieEt puis surtout, dis-luiQue loin de toi, je suis triste…Toi qui sais que mon amour pour toiJamais ne finira…Ne lui dis pas…Je t'en supplie…Ou bien… dis-lui…
Toi, tu l'entends pas
Paroles: Pierre Delanoë. Musique: Charles Dumont 1962
Toi, tu n'entends pas,Toi, tu n'entends pasCette fêteDans ma tête.Toi, tu les vois pas,Tous ces millions de chandellesQui brûlent dans ma cervelle.Toi, tu n'entends pas,Toi, tu n'entends pas.C'est trop bête,C'est trop bête.Toi, tu n'entends pasCet orchestre gigantesquePuisque il ne joue que pour moi.Toi, tu n'entends pas,Toi, tu n'entends pasCette fouleQui me soûleDe ses cris de joie,Qui dansent carmagnoleEt chantent des choses folles.Toi, tu n'entends pas,Toi, tu n'entends pasLa vacarmeQui s'acharneTout au fond de moi.Il m'envahit corps et âmeMais toi, tu ne l'entends pas.Toi, tu n'entends pas,Toi, tu n'entends pasLes musiquesEt les cirquesEt les opéras,La garde républicaine,La grande fête foraine.Toi, tu n'entends pas,Toi, tu n'entends pasMon cœur battre,Se débattre,Se battre pour toi.Il fait du bruit comme quatreMais toi, tu ne l'entends pas.Toi, tu n'entends pas,Toi, tu n'entends pas.C'est trop bête,C'est trop bête.Toi, tu n'entends pasCes millions de poèmesPour chaque rime est "je t'aime".Tu les entendras.Tu les entendras.Quand tu m'aimes,Quand tu m'aimes,Quand tu m'aimeras,Tu entreras dans ma rondeLe jour où tu m'aimeras.Tu entreras dans ma ronde……Le jour où tu m'aimeras…