C'était dans un quartier de la ville LumièreOù il fait toujours noir où il n'y a jamais d'airEt l'hiver comme l'été là c'est toujours l'hiverElle était dans l'escalierLui à côté d'elle elle à côté de luiC'était la nuitEt elle lui disaitIci il fait noirIl n'y a pas d'airL'hiver comme l'été c'est toujours l'hiverLe soleil du bon Dieu ne brill' pas de notr' côtéIl a bien trop à faire dans les riches quartiersSerre moi dans tes brasEmbrasse-moiEmbrasse-moi longtempsEmbrasse-moiPlus tard il sera trop tardNotre vie c'est maintenantIci on crèv' de toutDe chaud de froidOn gèle on étouffeOn n'a pas d'airSi tu cessais de m'embrasserIl m'semble que j'mourrais étoufféeT'as quinze ans j'ai quinze ansA nous deux ça fait trenteA trente ans on n'est plus des enfantsOn a bien le droit de travaillerOn a bien celui de s'embrasserPlus tard il sera trop tardNotre vie c'est maintenantEmbrasse-moi
Emporte-moi
Paroles: Jacques Plante. Musique: Francis Lai 1962
A Paris, la nuit, Pigalle s'illumine.Les clients des bars ont des mauvaises mines.Sous les lampes crues,Les sourires se fardent.Dans un coin, éperdus,Deux amants se regardent.Emporte-moi bien loin, bien loin d'ici.Emporte-moi là-bas, dans ton pays.Arrache-moi de ce monde où je vis.Emporte-moi bien loin, bien loin d'ici…A Paris, la nuit, les cœurs vieillissent vite.Sur le seuil des bars, des lèvres vous invitent.Sous les lampes crues,Des souvenirs grimacent.Dans un coin, éperdusNos deux amants s'enlacent.Emporte-moi bien loin, bien loin d'ici.Emporte-moi là-bas, dans ton pays.Arrache-moi de ce monde où je vis.Emporte-moi bien loin, bien loin d'ici…Au petit matin, le ciel devient tout rose.Le quartier s'éteint, c'est l'heure où l'on arrose.Au dernier bistrot,Le patron fait la gueule.Une femme au bar chantonne toute seule.La-la-la…Emporte-moi bien loin, bien loin d'ici…
Enfin le printemps
Paroles: René Rouzaud. Musique: Marguerite Monnot 1954