Читаем Полное собрание сочинений. Том 24 полностью

Et alors un certain chef s’approcha de lui et lui adressa cette question: «Mon bon ma^itre, que dois-je faire pour obtenir la vie 'eternelle?» Et J['esus], sans lui r'epondre `a sa question, concernant la vie 'eternelle, lui dit: tu connais les commandemen[t]s de Mo"ise: tu ne com[metras] p[as] d’ad[ult`ere], tu ne tueras pas, tu ne d'erob[eras] pas, tu ne r[endras] p[as] d[e] f[aux] t['emoignage], tu h[onoreras] t[on] p[`ere] et t[a] m[`ere]? Le chef r'epondit: Je les connai[s] et je les ai observ'es toute ma vie. Mais je veux ^etre parfait; que me manque-t-il?» Ayant entendu cela J['esus] lui dit: Il te manque une chose: l’absence des richesse[s] — la pauvret'e. Si tu veux entrer dans le royaume de Dieu, va vendre tout ce que tu as et donne-le aux pauvres, et puis 'etant pr^et `a toutes [les]privations et toutes les souffrances suis-moi. Le chef entendant cela fut fort afflig'e et se retira car il 'etait riche et tenait `a sa richesse. Alors J'esus dit `a se[s] disciples: Vous voyez bien, c’est la richesse qui emp^eche les hommes `a entrer dans le royaume de Dieu. Car un chameau entrera plut^ot dans le trou d’une aiguille qu’un riche dans le royaume de Dieu. Et les disciples ayant entendu cela en furent constern'es et dirent: «L’homme ne peut donc pas pourvoir `a son existance?» Et J'esus, les ayant regard'es, dit: L’homme ne le peut pas, ce n’est que Dieu qui le peut. Alors l’un des disciples dit `a J['esus]: «Ce n’est pas de nous que nous parlons. Tu vois que nous avons abandonn'e tous nos bien[s] pour suivre ta loi; mais cette n'ecessit'e d’abandonner tous les biens de ce monde para^itra trop p'enible aux hommes et il[s] ne te suivront pas». Et J'esus leur dit: Nul n’aura abandonn'e sa maison ou ses fr`eres, ou ses soeurs, ou sa m`ere, ou son p`ere, ou ses enfants, ou ses champs qu’il n’en recoive le centuple maintenant dans ce tem[p]s-ci: des maisons et des fr`eres, et des champs malgr'e les pers'ecutions, et pardessus tout la conscience de la vie v'eritable. Car ceux qui sont riches et se croient les heureux sont les malheureux. Et ceux qui se croient malheureux sont les heureux. Matt. XIX, 16—30. Marc X, 17—31. Luc. XVIII, 18—30.

Et alors pour mont[r]er l’emploi qu’on doit faire des richesses de ce monde, J'esus dit `a ses disciples: Si l’intendant d’un riche seigneur s’attendant `a ^etre priv'e de son emploi, donnait aux autres ce qui ne lui appartient pas pour s’en faire des amis et trouver du secours parmi eux, apr`es ^etre destitu'e par son ma^itre, n’agirait-il pas sagement d’apr`es les lois du monde? Si les hommes de ce monde savent agir prudem[m]ent, pourquoi est ce que les hommes n’agiraient pas de m^eme pour les biens de la vie v'eritable. La richesse est toujours injuste. Le seul emploi que nous puissions en faire c’est de le donner en 'echange du bien v'eritable. Luc. XVI, 1—10.

Si nous tenons au bien mensonger nous ne pouvons pas acqu'erir le bien v'eritable. Comme il est impossible de servir deux ma^itres `a la fois, il est impossible de poss'eder en m^eme tem[p]s le bien mensonger — la richesse et le bien v'eritable — la conscience d’avoir rempli la volont'e du P`ere. Luc. XVI, 11—13.

Et les juifs orthodoxes, qui 'etaient riches et aimaient la richesse, entendirent cela et ils en furent outr'es et se moquaient de J['esus]. Alors il leur dit: Vous croyez peut-^etre que parce qu[e] les hommes vous estiment pour votre richesse, que v[ou]s [^etes] estimables en v[ou]s m^eme[s]? Ne le croyez pas. Dieu conna^it le coeur des hommes. Et la richesse qui est estimable aux yeux des hommes est une horreur devant Dieu. Luc. XVI, [14,] 15.

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