J’irai chez le Comte Zakrevsky,1 chez Крюковъ,2 chez les vieux Per[rfi]ffilieffs,3 chez les deux Princ[es] Gortchakoffs André4 et Serge.5 En un mot je réserve la journée de demain pour les visites d’affaires et de devoir. J’ai envoyé dire avant hier au Prince Lwoff6 que j’étais arrivé et souffrant, il est tout de suite venu me voir et quoique changé en beaucoup de choses je l’ai trouvé tout aussi excellent ami. — J’avais fait dire aussi à Ogareff7 que j’étais arrivé et désirais le voir, il est tout de suite venu et m’a apporté mes deux lettres de change en faisant force excuses; mais ne m’a pas rendu l’argent qu’il me doit. — Il est tout à fait perdu de réputation à Moscou. Sa femme est enceinte et il attend d’un jour à l’autre sa délivrance. — Je n’ai rien de plus à vous raconter, restant continuellement à la maison on ne devient pas intéressant. En revanche je lis beaucoup, je me suis abonné chez Gautier8 et j’ai déjà lu la fin du Vicomte de Bragelonne, 4 volumes de Louis XIV et son siècle, un ouvrage d’Alexandre Dumas assez futile mais très-intéressant et un nouve[au] roman de lui «Les mille et un Fantôme» qui est une telle réunion de sottises que cela n’a l’air de rien.9 — Нѣтъ худа безъ добра. — Je dis cela à propos que je suis, dans un sens, même content d’avoir été malade et obligé de ne pas sortir pendant près d’une semaine; j’ai eu au moins le temps de m’installer
Adieu, je bаіsе vos mains, je suis étonné de n’avoir encore reçu une lettre de vous. — Dans ma dernière j’ai tout-à-fait oublié Ник. Cepr.16 mais je suis sûr que vous avez supléé à mon oubli par votre délicatesse en disant que j’écris aussi un mot pour lui.
Dites-lui que je n’ai pas encore eu le temps de baiser les reliques; mais que je ne manqueraide le faire sitôt rétabli.17 — Въ многолюдствѣ не разсѣиваюсь и игрокам[ъ] не поддаюсь. Ник[олая] Серг[ѣевича] помню.
Avez vous des nouvelles des frères et de Marie?
9 декабря.
Дорогая тетенька!
Флюс у меня проходит, но я еще не выхожу из дому, а рассчитываю это сделать завтра, т. е. в воскресенье.