Mais le Purgatoire laisse du moins un Paradis `a esp'erer, si vous me parlez de votre bonheur, me voil`a tout de suite aux Elys'ees. Du reste, c’est pour me tromper moi-m^eme que je fais semblant de prendre mon agitation pour le pr'essentiment du bonheur, – cher ami, je n’esp`ere rien! Ni les t^etes courronn'ees, ni les coeurs amis, ni les persuasions raisonnables ne peuvent rien quand il s’agit de conscience! Vous ne voudrez pour vous-m^eme d’un bonheur qui lui co^uterait son repos, et qui par l`a m^eme ne serait plus un bien pour aucun de vous. Pour vous avouer franchement, je suis f^ach'ee m^eme de ces nouveaux efforts, de ces nouvelles esp'erances, qui ne servirent qu’`a tourmenter votre coeur, – combien de fois faudra-t-il renoncer, se d'esesp'erer, revenir `a se contenter de la simple belle vertu et puis se jeter de nouveau `a corps perdu dans tous les orages d’une mer agit'ee, dont toutefois les vagues bienfaisantes vous portent contre votre gr'e sur le rivage? Pardon, mon cher ami, que Dieu nous garde ce que nous avons, qu’il vous conserve votre amie charmante, vos vertus, et qu’il remplisse votre Coeur de tout le bonheur de son amour. Abandon! Et foi! Et aimons sans mesure! `A Dieu![142]
»[143].Годы 1813–1814 были для В. А. Жуковского временем страшных терзаний и мучительных переходов от надежды на счастье к полному отчаянию. Он обращался за содействием к друзьям, к родным, к духовенству, чтобы разубедить Е. А. Протасову в ее взгляде на препятствия к браку. Ничего не помогало, и всякие новые попытки вызывали для Жуковского только новые тяжелые сцены объяснений с Екатериной Афанасьевной и увещеваний с ее стороны, заставлявшие страдать и ее, и его, и Марью Андреевну Протасову.