Ils sont l’objet de l’exécration de tous les républiquains et il est tributaire que les judiciaires porte au plus haut dégré d’évidence les attentats de ces quelques représentants du peuple qui chargé de ses interets les plus chers l’on lâchement vendu aux guinées de la Cour de Londres, et se sont constitué les chefs de la contre révolution que l’Europe s’efforce d’opérer parmi nous.
Nous vous demandons donc que Brissot, Guadet, Gorsas, Barbason, Genvormé, Vergniaud et les autres seize députés dénoncés par les sections soyent décrétés sur le champ d’accusation.
N’oubliéz pas que Marat à été décrété et envoyé au tribunal révolutionnaire sur la dénonciation de quelques individus suspects puis qu’il les avoit dénoncés lui même or la dénonciation d’une entière cité appuyée de l’adhésion de la majorité des patriotes de la république doit avoir autant de poids sur vos esprits que celle de quelques individus.
Vous ne pouvez pas avoir deux poids et deux mesures, nous réclamons ici les principes sacrés de l’égalité ceux de la justice qui veut que le criminel ne soit nulle part inviolable et que l’accusé quelque soit le caractère dont il est revêtu ne puisse jamais être soustrait aux tribunaux établis pour prononcer sur le mérite des accusations.
La commission des douze que vous aviéz cassé à usurpé le pouvoir dictateur pour enchainer le peuple elle à foulé aux pieds vos loix celle surtout qui defend de violer de nuit l’azile des citoyens puisque des patriotes purs, des magistrats du peuple couverts de toute sa confiance ont été arrachés au milieu des ténèbres de leurs aziles et enlevés à leurs fonctions. Nous demandons également que ces douze tirans soyent décrétés sur le champ d’accusation.
Législateurs, fatiguée d’avoir sans cesse à combatre les esclaves de toute l’Europe et une nuée d’ennemis de l’intérieur qui nous pressent de toute part, nous demandons qu’il soit levé dans toutes les villes, bourgs et hameaux de la république des armées révolutionnaires uniquement composées de sansculotte et destinés à protéger les patriotes contre les ennemis de l’intérieur dont le nombre sera proportionné à la population de chaque ville que chaque citoyen qui servira dans ces armées reçevra
25 sols par jour prelevés sur la taxe imposée aux riches, que l’armée de Paris sera portée à 20. mille hommes. Nous demandons que dans toutes les places de la république et sous les yeux du peuple il soit élevé des atteliers occupés à la fabrication des armes de toute espèce afin que tous les Sans-Culotte soyent incessamment armés pour la deffense de leur droit et de leur liberté.
Législateurs, ecoutez enfin les cris, les gémissements des patriotes des départements qui victimes de l’agioteur et des accaparements sont obligés de payer le pain huit, dix, douze et jusqu’à 15 sols la livre et sont condamnés à périr d’inanition et de misère par cette contre révolution qui voudroit les ramener à la royauté par la famine, hatez-vous donc de décréter que partout où la livre de pain exécedera trois sols, le surplus sera restitué exactement à tous les Sans-Culotte à raison de deux livres pesant par teste et que cette dépense sera prise sur les sols additionnels.
Décrétez le prompt désarmement et la mise en arrestation dans toutes les villes de la république des hommes suspects et que les hommes connus par leur incivisme et par leur conduite contre révolutionnaire soyent livrés au glaive vengeur des loix, mettéz un terme à cette nuée de conspiratiou sans cesse renaissante à ces défaites concertées en licentiant de nos armées tous les hommes connus par leur incivisme et par leur conduite contre-révolutionnaire soyent livrés au glaive vengeur des loix, et tout les ci-devant Nobles qui de concert avec nos ennemis leur livrent nos soldats sans deffense.
C’est dans les sections de la République que les contre révolutionnaires, que les partisans de la royauté trouvent un point de ralliement; décrétéz que tant que la patrie sera en danger, il n’y aura d’admis à vote? dans les sections que les Citoyens qui seront connus pour avoir constamment professé des principes purs depuis 1789, que les Comités révolutionnaires des Sections soyent chargés de décider quels sont les Citoyens purs qui auront droit de voter.
Le tribunal révolutionnaire de Paris à la confiance du peuple prolongé son existence telle qu’elle est de trois mois et que les patriotes soyent autorisés à lui adjoindre deux sections investies des mêmes pouvoir et formées des mêmes élémens.
Législateurs, occupez-vous sérieusement des Citoyens malheureux à qui les blessures, la vieillesse ou les infirmités interdisent les travaux pénibles, ouvréz enfin pour eux des atteliers que leur assurent un travail accomodé à leur foiblesse et dont le produit soit moins fixé sur la valeur réelle de ce qu’ils auront fait que sur les besoins qu’ils éprouvent.
Mettez promptement à exécution votre decrét portant l’emprunt forcé d’un milliard sur les riches.