Читаем Том 7. Изборник. Рукописные книги полностью

Heures melancoliques

«Le jour n'est charmant qu'`a sa fin…»

Le jour n'est charmant qu'`a sa fin,Il est calme, le dernier ^age.Croyez bien les paroles sages:Le jour n'est charmant qu'`a sa fin.Les tumultes vont au matin,M`echants Sataniques mirages.Le jour n'est charmant qu'`a sa fin,Il est calme, le dernier ^age.

«Quelle joie, presque enfantine…»

Quelle joie, presque enfantine,Marcher nu-pieds par le chemin,Bien qu'un sac leger `a la main!Quelle joie, presque enfantine?!Bien loin de la fierte maligneChanter les hymnes au matin.Quelle joie, presque enfantine,Marcher nu-pieds par le chemin!

«Tout defeuille, comme `a Paris en hiver…»

Tout defeuille, comme `a Paris en hiver,Le boulevard s'etend, devant les fen^etres.Dans un petit cafe j'ecris ces mes versQui sonnent toujours en penetrant mon ^etre.Le voudrais bien ^etre loin, tres loin d'ici,Dans cette ville de sainte Genevi`eve,O`u j'oublierai touts mes mechants soucis,O`u je decouvrirai l'azur de mes r^eves,O`u je trouverai la force de t'aimer,Ma Bussie, ma malheureuse patrie!Si je ne reviens `a toi jamais, jamais,Tu sera toujours ma douce r^everie.

Suicide Ardent

Dans cette ville o`u la mort fangeuse r`egne,Croyez vous, bleu^atres feux, que je vous craigne?Je couvrirai mon po^ele avec vous, feux,Quels que vous ayez `ete rouges ou bleux.M'arrive-t-il l'aventure malheureuse?Je murmurerai `a soi une berceuse.Le ne veux pas qu'il fasse chez moi tres froid.Quant au reste, ce tout est egal pour moi.

«En court v^etement…»

En court v^etementNu-pieds et nu-jambesFaisant mes iambesLe marche ga^iment.La douce poussi`ere,Si fine et leg`ere,Prend mes exacts pasQue sur cette routeTres longtemps, sans doute,On ne verra pas.Silence, silence!M^eme le vent dort.Seul un soleil d'orAu ciel se balance.

Утешения

«Бессмертною любовью любит…»

Бессмертною любовью любитИ не разлюбит только тот,Кто страстью радости не губит,Кто к звёздам сердце вознесёт,Кто до могилы пламенеет, –Здесь на земле любить умеетОдин безумец Дон-Кихот.Он видит грубую Альдонсу,Но что ему звериный пот,Который к благостному солнцуТруды земные вознесёт!Пылая пламенем безмерным,Один он любит сердцем верным,Безумец бедный, Дон-Кихот.Преображает в ДульцинеюОн деву будничных работИ, преклоняясь перед нею,Ей гимны сладкие поёт.Что юный жар любви мгновеннойПеред твоею неизменнойЛюбовью, старый Дон-Кихот!

«Предвестие отрадной наготы…»

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