Между сими болезненными признаниями, сими мечтами печальных слабостей и безвкусными подражаниями давно осмеянной поэзии старого Ронсара, мы с изумлением находим стихотворения, исполненные свежести и чистоты. С какой меланхолической прелестию описывает он, например, свою музу!
Non, ma Muse n’est pas l’odalisque brillanteQui danse les seins nus, à la voix sémillante,Aux noirs cheveux luisants, aux longs yeux de houri;Elle n’est ni la jeune et vermeille Péri,Dont l’aile radieuse éclipserait la queueD’un beau paon, ni la fée à l’aile blanche et bleue,Ces deux rivales sœurs, qui, dès qu’il a dit oui,Ouvrent mondes et cieux à l’enfant ébloui.Elle n’est pas non plus, ô ma Muse adorée!Elle n’est pas la vierge ou la veuve éplorée,Qui d’un cloître désert, d’une tour sans vassaux,Solitaire habitante, erre sous les arceaux,Disant un nom; descend aux tombes féodales;A genoux, de velours inonde au loin les dalles,Et le front sur un marbre, épanche avec des pleursL’hymne mélodieux de ses nobles malheurs.Non; — mais, quand seule au bois votre douleur chemine,Avez-vous vu, là-bas, dans un fond, la chaumineSous l’arbre mort; auprès, un ravin est creusé;Une fille en tout temps y lave un linge usé.Peut-être à votre vue elle a baissé la tête,Car, bien pauvre qu’elle est, sa naissance est honnête.Elle eût pu, comme une autre, en de plus heureux joursS’épanouir au monde et fleurir aux amours;Voler en char; passer aux bals, aux promenades;Respirer au balcon parfums et sérénades;Ou, de sa harpe d’or éveillant cent rivaux,Ne voir rien qu’un sourire entre tant de bravos.Mais le ciel dès l’abord s’est obscurci sur elle,Et l’arbuste en naissant fut atteint de la grêle;Elle file, elle coud, et garde à la maisonUn père vieux, aveugle et privé de raison. {4}Правда, что сию прелестную картину оканчивает он медицинским описанием чахотки; муза его харкает кровью:
………… une toux déchiranteLa prend dans sa chanson, pousse en sifflant un cri,Et lance les glaviers de son poumon meurtri. {5}Совершеннейшим стихотворением изо всего собрания, по нашему мнению, можно почесть следующую элегию, достойную стать наряду с лучшими произведениями Андрея Шенье.