Lamentait la montagne (en terre tant resteAme`re l’entaille ou` saignent les ruptures),Lamentait la montagne sur la tendresseTenaillante de nos matins obscurs.Lamentait la montagne sur notre lien:Nos le`vres: parenteґ des plus imparables!Teґmoignait la montagne — qu’a` chacunIl serait du selon ses larmes.Et la montagne teґmoignait — camp tsigane,La vie! de cur en cur qu’on brade son temps!La montagne lamentait encore: Agar,Il la fit partir — avec l’enfant pourtant!Et la montagne teґmoignait — nous: jouetsDu deґmon! Nulle intention dans ses montages!La montagne parlait, nous eґtions muets.Nous nous en remettions a` la montagne.
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Lamentait la montagne — rien que tristesseResterait du sang et brasier qui sont notres.Teґmoignait la montagne: elle ne nous laisse-Rait pas, ne t’admettrait pas avec une autre.Lamentait la montagne — rien que fumeґeResterait de nos citeґs et au-dela`.Teґmoignait la montagne — nous: destineґsAux autres (je n’envie pas ces autres-la`!).Lamentait la montagne — d’un poids affreux,Le serment qu’il est trop tard que nous reniions.Teґmoignait la montagne — vieux est le nudGordien — devoir et passion.Lamentait la montagne sur notre entaille —Demain! Attends! Quand au-dessus de nos frontsNon la mort, — seul memento: la mer eґtale!Demain, quand nous comprendrons.Un bruit... Comme si quelqu’un tout simplement —Eh bien.... pleurait tout pre`s?Lamentait la montagne, seґpareґmentDescendre il nous faudraitDans la vie dont nous savons bien tous: bohe`me,Boue, bazar, et caetera...Teґmoignait encore que tous les poe`mesDes montagness’eґcriventcomme ca.
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Cette montagne eґtait la bosseD’Atlas, — titan geґmissant qui tient bon.La montagne fera la forceDe la ville ou` de`s l’aube nous battonsNos vies comme cartes jeteґes!— Passionneґs, obstineґs a` ne pas etre.Ainsi que l’ours pour l’apreteґDe son cri, ainsi que les douze apotresReґveґrez mon ingrate grotte.(Grotte — j’eґtais, ou` les vagues s’engouffrent!)De ce jeu la dernie`re porte,T’en souviens-tu — tout au bout du faubourg?Des mondes — que cette montagne!Les dieux se vengent de leurs simulacres.L’entaille vint de la montagne.La montagne eґtait sur moi seґpulcrale.