– Monsieur, lui dis-je, je vous demande pardon de vous éveiller; mais j’ai une sotte question à vous faire: seriez-vous bien aise de voir arriver ici une demi-douzaine de lanciers?
Il sauta en pieds, et d’une voix terrible:
– Qui vous l’a dit? me demanda-t-il.
– Peu importe d’où vient l’avis, pourvu qu’il soit bon.
– Votre guide m’a trahi, mais il me le paiera. Où est-il?
– Je ne sais (я не знаю)… Dans l’écurie, je pense (в конюшне, я думаю)… mais quelqu’un m’a dit (но некто мне сказал)…
– Qui vous a dit (кто вам сказал)?… Ce ne peut être la vieille (это не могла быть старуха)…
– Quelqu’un que je ne connais pas (кто-то, кого я не знаю)… Sans plus de paroles (без дальних слов), avez-vous, oui ou non, des motifs pour ne pas attendre les soldats (есть ли у вас, да или нет, основания не дожидаться солдат;
– Je ne sais… Dans l’écurie, je pense… mais quelqu’un m’a dit…
– Qui vous a dit?… Ce ne peut être la vieille…
– Quelqu’un que je ne connais pas… Sans plus de paroles, avez-vous, oui ou non, des motifs pour ne pas attendre les soldats? Si vous en avez, ne perdez pas de temps, sinon bonsoir, et je vous demande pardon d’avoir interrompu votre sommeil.
– Ah! votre guide! votre guide! je m’en étais méfié d’abord (ах, ваш проводник, ваш проводник, я с самого начала не доверял ему)… mais… son compte est bon (но его песенка спета: «его счет хорош = закрыт»)!… Adieu, monsieur (прощайте, сеньор). Dieu vous rende le service que je vous dois (да воздаст вам Бог за услугу, которой я вам обязан;
– Ah! votre guide! votre guide! je m’en étais méfié d’abord… mais… son compte est bon!… Adieu, monsieur. Dieu vous rende le service que je vous dois. Je ne suis pas tout à fait aussi mauvais que vous me croyez… Oui, il y a encore en moi quelque chose qui mérite la pitié d’un galant homme… Adieu, monsieur… Je n’ai qu’un regret, c’est de ne pouvoir m’acquitter envers vous.