(2й) projet de reponse au Bailli de Giovani, lieutenant-magister de l’ordre de St. Jean de Jerusalem, approuve `a Vienne, le 10 (22) d'ecembre et sign'e le 16 (28) d'ecembre, 1818. (Арх. МиНПСТ. Иностр. дел).
(81)
(23) Письмо бриссельскаго генерал-прокурора фан-дер-Госс (Van der Hausse) к графу Нессельроду, от 17 ноября 1818 года, из Брисселя (Арх. Минист. Иностр. дел).
(^i3) Из современных періодическнх изданій.
(24) Из письма графа Сем. Ром. Воронцова графу Растопчину, от 29 генваря п. ст. 1819 гада, из Лондона.
t25) Из письма графа Сем. Ром. Воронцова графу Растопчину, от 26 февраля н. ст. 1819 года, из Лондона.
(*6) M'emoires de Louis XVIII. XI. 318 — 321.
(87) Из современных періодических изданій.
Discours prononc'e par S. M L’Empereur et Roi `a l’ouverture de la Di`ete du Royaume de Pologne le 15/27 Mars 1818, `a Varsovie,
R'epr'esentants du Royaume de Pologne! Vos esp'erances et mes voeux s’accomplissent. Le peuple, que Vous ^etes appel'es `a repr'esenter jouit enfin d’une 'existence nationale, garantie par des institutions que le temps a m^uries et sanctionn'ees.
L’oubli le plus sinc`ere du pass'e pourrait seul produire votre r'eg'en'eration. Elle fut irr'evocablement d'ecid'ee dans ma pens'ee, du moment que j’ai p^u compter sur les moyens de la r'ealiser.
Jaloux de la gloire de ma patrie, j’ai ambitionn'e de lui en faire cueillir une nouvelle.
La Russie, en effet, `a la suite d'une guerre d'esastreuse, en rendant d’apr'es les pr'eceptes de la morale chr'etienne le bien pour le mal, vous a tendu fraternellement les bras, et parmi tous les avantages que lui donnait la victoire, elle en a pr'ef'er'e un seul, l’honneur de relever et de restituer une nation vaillante et estimable.
En y contribuant, j’ai ob'ei `a une conviction int'erieure, puissament s'econd'ee par les 'ev'enements. J’ai rempli un d'evoir prescrit par elle seule, qui n’en est que plus ch`ere `a mon coeur.
L’organisation qui 'etait en vigueur dans votre pays, a permis l’'etablissement imm'ediat de celle que je vous ai donn'e, en mettant en pratique les principes de ces institutions lib'erales qui n’ont cess'e de faire l’objet de ma sollicitude, et dont j’esp`ere, avec l’aide de Dieu, 'etendre l’influence salutaire sur toutes les contr'ees que la providence a confi'ees `a mes soins.