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Point de courage! Point d’espoir!mille objets obsedent mon ame!Mais, d’ou me vient ce penser noir?Ah! l’amour du monde m’enflamme depuis le matin jusqu’au soir!Quoique ce petit changementn’ayant que dans mon coeur sa sourceabat le corps cruellementet me fasse etre sans resource, que je le souffre constament!Que voit on au monde, apres tout?Qui soit dans la meme constance?Tout fuit, tout fuit, rien n’est debout,tout y vacille, tout balance, tout est sujet aux mortels coups.Le printemps se cache a l’ete,l’ete se derobe a l’automne;mais d’abord l’hyver enteteavec les rudes froids se donne, et tout raisin est arrete.Les vents, quand ils sont en fureur,otent l’agreable bonace;la noir malice avec ardeurpoursuit la bonte, la menace, apres l’heur on a le malheur.Le noir dispute aves le blanc,le sec de meme avec l’humide,le leger cede au lourd son rang,le beau jeune au vieux incipide; en vaste mer change un etang.L’effroyable nuit a son tournous prive tous de la lumiere.Je suis? et je perds tot le jour.Je puis? d’abord etant par terre personne ne me fait sa cour.L’un s’arrete, et l’autre descend,un autre tombe, un autre monte;l’autre recoit tous les encens;l’un s’abaisse, l’autre surmonte, un autre perit sans accents.En un mot, au monde il n’est riende stable, que l’etre supreme,qui fut toujours riche en tout bien,il est le premier, et l’extreme, a lui la constance convient.Il est seul, il est eternel,il est tout puissant, il est juste,il voit tout, entend notre appel,il sait tout, il est tout auguste, il est eternellement tel.On doit obeir a lui seul:car il est la premiere cause,il fait la joie, il fait le deuil,et comme il lui plait il dispose, ainsi recevons sans orgueil.Tout ce qu’il nous voudroit donner,il n’est jamais que favorable.O dieu! veuille donc m’ordonner,ce qu’il te convient, adorable! mon coeur autrement faconner.<1730>

ЭПИГРАMMA ГОСПОДИНУ К.{*}

Accidit id linguis Tibi (Homero ex urbibus olimQuas septem numerant) has numerare licet.Itala vult sermone suo fieri Italum amoenum;Et Germanica vox te facit esse suum;Illustris Gallum ore, sono quoque Gallia adoptat.Quae spectanda Polo Bella novi generis!Sed cessare licet nunc hic de lite perenni:Nomine nam ROSSY Tu mihi Rossus eris.<1730>
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Все книги серии Библиотека поэта. Большая серия. Второе издание

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