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W se prononce comme le w français. HW représente un w sourd, comme dans l’anglais white (prononciation du Nord). Ce son n’était pas inusité en quenya en position initiale, mais on n’en trouve, semble-t-il, aucun exemple dans ces pages. Le v et le w sont tous deux employés pour transcrire le quenya, et ce, même si l’orthographe de cette langue est ici assimilée à celle du latin ; car les deux sons s’y rencontraient et étaient d’origine différente.

Y en quenya, représente la consonne y de l’anglais you. En sindarin, y est plutôt une voyelle (voir ci-dessous). HY est à y ce que HW est à w, et représente un son que l’on entend souvent dans l’anglais hew, huge ; le h du quenya eht, iht fait entendre le même son. Les locuteurs de l’occidentalien lui substituaient souvent le son sh de l’anglais (c’est-à-dire ch en français), plutôt commun dans cette langue. Cf. TY ci-dessus. HY était le plus souvent dérivé de sy- et khy- ; dans les deux cas, les mots apparentés en sindarin conservent le h initial, comme dans le quenya Hyarmen « sud », Harad en sindarin.

Notons que les consonnes redoublées, tels tt, ll, ss, nn, représentent des consonnes longues, dites « doubles ». À la fin des mots de plus d’une syllabe, elles étaient généralement raccourcies, comme dans Rohan, de Rochann (anciennement Rochand ).

En sindarin, les combinaisons ng, nd et mb, particulièrement à l’honneur dans les langues eldarines à un certain moment, subirent différents changements par la suite. mb devint partout m, conservant toutefois sa longueur afin de marquer l’accent tonique (voir plus bas), d’où la graphie mm lorsque celui-ci n’est pas implicite3. ng demeura inchangé sauf en positions initiale et finale, où il fut remplacé par la consonne nasale simple (entendu dans le mot swing). nd devint le plus souvent nn, comme dans Ennor « Terre du Milieu », quenya Endóre ; mais à la fin de monosyllabes accentués, nd demeura intact, comme dans le mot thond « racine » (cf. Morthond « Sourcenoire »), ainsi que devant r, cf. Andros « longue-écume ». Ce nd figure aussi dans des noms hérités d’une période plus ancienne, dont Nargothrond, Gondolin et Beleriand. Au Troisième Âge, la finale nd des longs mots s’était réduite à n, par l’intermédiaire de nn, comme dans les noms Ithilien, Rohan, Anórien.








VOYELLES

Pour les voyelles, on a employé les lettres i, e, a, o, u et (en sindarin uniquement) y. Autant qu’il est possible d’en juger, les sons représentés par ces lettres (autres que y) étaient ceux que nous connaissons4, même si de nombreuses variétés locales échappent sans doute à notre regard5. C’est-à-dire que les sons de i, e, a, o et u avaient à peu près la même valeur que ceux du français machine, relais, pâle, côte et putsch, indépendamment de la longueur.

En sindarin, les voyelles longues e, a et o avaient la même valeur que les brèves, ayant été dérivées de celles-ci en des temps comparativement récents (les anciens é, á, ó s’étaient déjà transformés). En quenya, les é et ó longs, correctement prononcés, comme chez les Eldar, étaient plus nerveux et plus « fermés » que les voyelles brèves.

Parmi les langues de l’époque, seul le sindarin comportait le u « modifié » ou antérieur, plus ou moins celui du français lune. Il découle en partie d’une modification de o et u, en partie des anciennes diphtongues eu, iu. On s’est servi de y pour représenter ce son (à l’instar de l’ancien anglais), comme dans lŷg « serpent », quenya leuca ; ou emyn, pluriel de amon « colline ». Au Gondor, ce y prenait généralement la valeur d’un i.

Les voyelles longues sont indiquées le plus souvent par l’accent aigu, comme dans certaines variétés d’écriture fëanorienne. En sindarin, les voyelles longues des monosyllabes accentués portent l’accent circonflexe, car celles-ci avaient tendance à être particulièrement prolongées6 ; ainsi, nous obtenons dûn, mais Dúnadan. L’emploi de l’accent circonflexe dans les autres langues, tels l’adûnaïque ou le parler des Nains, ne possède aucune signification particulière, ayant pour seule fonction de distinguer ces parlers étrangers des langues eldarines (comme pour le k en lieu et place de c).

En finale, le e n’est jamais muet, ni le signe d’une finale allongée comme en anglais. Pour marquer la prononciation de ce e final, on l’a souvent (mais pas systématiquement) écrit ë.

Les groupes er, ir, ur (en fin de mot ou devant une consonne) ne doivent pas être prononcés comme l’anglais fern, fir, fur, mais comme le français aire, ire, oure.

En quenya, ui, oi, ai et iu, eu, au sont des diphtongues (c’est-à-dire qu’ils se prononcent en une seule syllabe). Toutes les autres paires de voyelles sont dissyllabiques. Cette prononciation est souvent dénotée ëa (Eä ), ëo, .

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Андрей Боярский

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