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Dans les langues comme l’occidentalien, où se rencontraient beaucoup de sons consonantiques10 comme « tch », « dj », « ch », la série III était le plus souvent associée à ceux-ci ; auquel cas, IV représentait la série normale des k (calmatéma). En quenya, où la calmatéma était doublée d’une série palatale (tyelpetéma) et d’une série labialisée (quessetéma), les palatales étaient représentées par un diacritique fëanorien (habituellement deux points souscrits) servant à dénoter le y « postposé », tandis que la série IV représentait kw.

En sus de ces attributions plus générales, les rapports suivants étaient aussi communément établis. Les lettres normales, au degré 1, représentaient les « occlusives sourdes » : t, p, k, etc. Le redoublement de l’arc était une indication de « voisement » : si 1, 2, 3, 4 valent t, p, ch, k (ou t, p, k, kw), alors 5, 6, 7, 8 valent d, b, j, g (ou d, b, g, gw). La queue relevée marquait l’ouverture de la consonne, qui devenait ainsi une « spirante » : en reprenant les valeurs ci-dessus pour le degré 1, le degré 3 (9-12) vaut th, f, sh, ch (ou th, f, kh, khw/hw) et le degré 4 (13-16) vaut dh, v, zh, gh (ou dh, v, gh, ghw/w).

Le système fëanorien, dans sa forme d’origine, comportait un degré supplémentaire obtenu par un allongement de la queue au-dessus et en dessous de la ligne. Ces lettres représentaient le plus souvent des consonnes aspirées (t+h, p+h, k+h, etc.), mais dénotaient aussi au besoin d’autres variations consonantiques. Ce degré n’était pas utile pour les langues du Troisième Âge transcrites selon ce système ; mais les formes supplémentaires servaient couramment de variantes (plus faciles à distinguer du degré 1) pour les degrés 3 et 4.

Le degré 5 (17-20) était d’ordinaire réservé aux consonnes nasales, aussi les signes 17 et 18 étaient-ils le plus souvent utilisés pour n et m. Suivant le principe énoncé ci-dessus, le degré 6 aurait dû représenter les nasales sourdes ; mais lesdits sons (que l’on entend par exemple dans le gallois nh ou l’ancien anglais hn) étant fort peu courants dans les langues concernées, le degré 6 représentait le plus souvent les consonnes les plus faibles (ou semi-vocaliques) de chaque série. De toutes les lettres primaires, ces lettres avaient la plus petite et la plus simple des formes. Ainsi, 21 désignait souvent le r faible (non roulé), un son propre au quenya d’origine, considéré dans le système de cette langue comme la plus faible consonne de la tincotéma ; 22 était largement utilisé pour w ; et quand la série III était désignée comme série palatale, 23 représentait généralement le y consonantique11.

Dans la mesure où certaines consonnes du degré 4 avaient tendance à s’affaiblir, leur prononciation finit par se rapprocher ou par se confondre avec les consonnes du degré 6 (telles que décrites plus haut). Ainsi, une bonne partie de ces dernières finit par perdre toute fonction claire dans les langues eldarines ; et ce fut à partir de ces lettres que furent tirées, pour une large part, celles employées dans l’expression des voyelles.








NOTE

L’orthographe standard du quenya ne se conformait pas aux attributions de lettres décrites ci-dessus. Le degré 2 représentait nd, mb, ng, ngw, tous plutôt fréquents, puisque b, g et gw ne se rencontraient que dans ces combinaisons, tandis que rd et ld se voyaient attribuer les lettres 26 et 28. (Pour lv, mais non lw, de nombreux locuteurs, en particulier les Elfes, employaient lb : on se servait des lettres 27+6, car lmb était inconnu.) De même, le degré 4 représentait les combinaisons extrêmement fréquentes nt, mp, nk, nqu, car le quenya ne possédait pas les sons dh, gh, ghw, et exprimait le v à l’aide de la lettre 22. Voir les noms des lettres quenya, ici.

Les lettres supplémentaires. La 27 était universellement utilisée pour l. La 25 (à l’origine, une modification de 21) représentait le r pleinement roulé. Les lettres 26 et 28 étaient des modifications de ces dernières : généralement, elles représentaient le r (rh) et le l (lh) sourds, respectivement. En quenya, toutefois, elles exprimaient rd et ld. La 29 était mise pour s et la 31 (à double boucle) pour z, dans les langues qui possédaient ce son. Les formes inversées, 30 et 32, bien que disponibles pour d’autres usages, servaient le plus souvent de simples variantes pour 29 et 31, par souci de commodité d’écriture : accompagnées de tehtar suscrits, par exemple, elles remplaçaient volontiers les formes normales.

La 33 était, à l’origine, une modification servant à représenter une variante (plus faible) de 11 ; au Troisième Âge, elle exprimait le plus souvent le son h. La 34, d’usage plutôt restreint, dénotait surtout le w (hw) sourd. Les lettres 35 et 36, lorsqu’elles représentaient des consonnes, valaient le plus souvent y et w, respectivement.

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