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La diphtongaison des voyelles longues é et ó, mise en évidence par certaines graphies, telles ei et ou (ou leur équivalent dans les caractères de l’époque), paraît assez fréquente en occidentalien et dans la prononciation des noms quenya par les locuteurs de ce parler commun. Cette prononciation était toutefois considérée comme incorrecte ou régionale. Dans le rustique Comté, elle était évidemment très courante. Ainsi, ceux qui prononcerait yéni únótime, « les longues années sans nombre », comme on aurait tendance à le faire en anglais (c’est-à-dire, plus ou moins, « yaïni ounôou-taïmi ») ne se fourvoieraient guère davantage que Bilbo, Meriadoc ou Peregrin. Frodo était réputé pour « son aptitude à reproduire les sons étrangers ».

6.

Il en va de même pour Annûn « coucher du soleil », apparenté à dûn « ouest », et pour Amrûn « lever du soleil », apparenté à rhûn « est ».

7.

À l’origine. Mais iu, en quenya du Troisième Âge, était d’ordinaire une diphtongue ascendante, comme yu dans l’anglais yule.

8.

Dans notre alphabet, seul le rapport entre P et B eût semblé intelligible aux Eldar ; et le fait qu’ils ne soient pas nommés ensemble, ni avec F, M ou V, leur eût paru absurde.

9.

Bon nombre d’entre eux apparaissent dans les exemples de la page de titre, et dans l’inscription de la page I 75, transcrite à la page I 325. Ces signes indiquaient avant tout les voyelles, considérées en quenya comme des modificateurs de la consonne associée ; mais ils servaient aussi de notation abrégée pour les combinaisons de consonnes les plus courantes.

10.

Dans ce cas-ci, les sons sont représentés de même manière que dans le mode de transcription décrit plus haut, à ceci près que ch représente le son de l’anglais church (« tch ») ; j a la même valeur que le j anglais (« dj »), et zh représente le son entendu dans l’anglais azure et occasion (semblable au j français).

11.

Sur l’inscription de la Porte Ouest de la Moria, on trouve l’exemple d’un mode, employé pour la transcription du sindarin, dans lequel le degré 6 représente les nasales simples, mais où le degré 5 représente les nasales doubles (ou longues), très fréquentes en sindarin, 17 valant nn, mais 21, n.

12.

En quenya, où a était une voyelle très fréquente, le signe vocalique était souvent entièrement omis. Ainsi, calma « lampe » pouvait s’écrire clm. Il n’y avait d’autre lecture possible que calma, car cl en quenya ne figurait jamais en début de mot, et m n’apparaissait jamais en finale. On aurait pu lire calama, mais pareil mot n’existait pas.

13.

Pour le h soufflé, le quenya employait à l’origine une simple queue relevée, sans arc, appelée halla « élancé ». Placée devant une consonne, elle imprimait à cette consonne un caractère sourd et soufflé ; le r et le l sourds étaient généralement exprimés de cette manière et se transcrivent hr, hl. Plus tard, 33 vint à représenter le h seul, et le son hy (l’ancienne valeur de cette lettre) s’exprima désormais en ajoutant le tehta du y « postposé ».

14.

Les valeurs entre parenthèses ne sont usitées que pour l’elfique ; l’astérisque dénote les cirth utilisés exclusivement par les Nains.

APPENDICE F




















ILangues et peuples du Troisième Âge

La langue représentée par l’anglais tout au long de ce récit1 était l’occidentalien, le « parler commun » des régions occidentales de la Terre du Milieu au Troisième Âge. Au cours de cet âge, cet idiome devint la langue maternelle de presque tous les peuples doués de parole (sauf les Elfes) au-dedans des frontières des anciens royaumes de Gondor et d’Arnor, c’est-à-dire tout le long du littoral, d’Umbar jusqu’à la baie du Forochel dans le Nord, et à l’intérieur des terres jusqu’aux Montagnes de Brume et à l’Ephel Dúath. Il s’était également répandu au nord le long de l’Anduin, gagnant les terres à l’ouest du Fleuve et à l’est des Montagnes, jusqu’aux Champs de Flambes.

À l’époque de la Guerre de l’Anneau, au tournant de l’âge, il subsistait comme langue maternelle à l’intérieur de ces mêmes limites, bien que l’Eregion fût en grande partie dépeuplé et que très peu d’Hommes fussent encore établis sur les rives de l’Anduin entre la Rivières aux Flambes et le Rauros.

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