la chatte qui chante de bon matince n’est pas pour le plaisir de nos oreillesce n’est pas le chant de l’oiseau qui trille `a merveillec’est un rappelcomme dans la for^etle rappel 'eternel de la vie« je suis, je suis… »(veut dire: je serai)
«песнь кошки на рассвете…»
песнь кошки на рассветесей звук вовсе не для услады нашего слухаэто не пение птицы издающей чудную трельэто будто из лесу зов где дико и глухоle rappel 'eternelизвечный жизни зов везде через грады и веси«здесь я, здесь я. . . »(что значит – я буду)
Jour apr`es jour
Le matin, quinze minutes avantle commencement du travail,je le vois traverser la place,son caf'e fumant dans sa main.Marchant, il boit une gorg'ee.Ca s’op`ere tous les jours.Dans le couloir, l’un `a l’autre,nous disons bonjour,et nous nous taisons.`A quoi bon interroger?Quand quelqu’un avant le boulot,'etant plong'edans ses pens'ees,boit son caf'e du matin,il n’y a pas besoin de laisser tomber les mots.Nous attendons, quand la porte s’ouvrira.Je le regarde – c’est assez:son visage est un tableau narrantses ann'ees pass'ees…Le tableau de sa vie(de la quarantaine de la lutte pour la vie) ,une po`emede cette lutte contre soi-m^eme,un long cheminvers l’acquisition de la sagesse.Les veines de ses mainsce sont des rivi`eresqui prennentleur source dans un miracle qu’on nomme La Vie.Lui,il va finir de boire et commencera `a travailler.Puis au cours du jour entier,il portera des pesants fardeaux.Entre autres, au passage, certain,il montrera le courage d’avoir l’envied’aider les autres, jeunes ou pas trop,`a tenir le coup dans cette lutte pour la vie.Lui, monsieur Caf'edumatin.