Maintenant j’ai à vous annoncer une nouvelle que vous avez probablement déjà apprise par Nicolas. Ma collection de demoiselles vient de s’enrichir d’une petite fille*
de plus dont ma femme est accouchée le mois dernier, l’enfant a été baptisé par le prêtre grec, sous le nom de Marie, Sévérine en a été le parrain et maman a été représentée par Clotilde dans ses fonctions de marraine. L’accouchement avait été des plus heureux. Mais ma femme s’étant obstinée, contre mon avis, à nourrir la petite, a cruellement expié cette malencontreuse tentative. Outre qu’elle s’est vue obligée à y renoncer, dès le cinquième jour, par suite d’un engorgement de lait au sein, il lui est venu, à ce malheureux sein, plusieurs abcès qui lui ont fait souffrir l’impossible pendant des semaines entières et m’ont abîmé les nerfs pour des mois. Maintenant elle est mieux. Mais il faudra beaucoup de soins et régime, pour qu’elle soit entièrement rétablie. Le médecin lui recommande avant tout le séjour de la campagne et les bains froids, et elle a pris en conséqLe Grand-Duc Héritier est toujours à Darmstadt, et c’est le mois prochain que je compte y aller pour lui faire ma cour et lui rappeler dans l’occasion ses gracieuses promesses de l’année dernière. Je viens d’écrire à ce sujet à Joukoffsky*
, par Sévérine, qui veut d’y aller et qui certainement l’emportera de son mieux en ma faveur auprès du CIl n’y a que mes réclamations d’argent auxquelles le Ministère n’a pas fait droit jusqu’à présent. Il me doit encore cinq mois de mon traitement de ch
En attendant j’ai reçu par Constantin T
Je suppose que la lettre que je vous écris en ce moment vous trouvera déjà établis à