Il y a longtemps, ch`ere et bonne amie, que je ne vous ai 'ecrit et que vous ne m'avez donn'e de nouvelles de votre ch`ere personne et de tous les v^otres; aussi j'ai l'esp'erance que votre r'eponse `a cette lettre ne se fera pas longtemps attendre: il y a de la fatuit'e dans cette phrase, direz-vous; mais vous vous tromperez. Je sais que vous ^etes persuad'ee que vos lettres me font un grand plaisir puisque vous employez le silence comme punition; mais je ne m'erite pas cette punition car j'ai constamment pens'e `a vous, preuve: j'ai demand'e un semestre d'un an, — refus'e, de 28 jours — refus'e, de 14 jours — le grand duc a refus'e de m^eme; tout ce temps j'ai 'et'e dans l'esp'erance de vous voir; je ferai encore une tentative — dieu veuille qu'elle r'eussisse. — Il faut vous dire que je suis le plus malheureux des hommes, et vous me croirez quand vous saurez que je vais chaque jour au bal: je suis lanc'e dans le
Mais vous m''ecrirez n'est ce pas? — je suis s^ur que vous ne m'avez pas 'ecrit pour quelque raison grave? — ^etes-vous malade? y a-t-il quelqu'un de malade dans la famille? je le crains. On m'a dit quelque chose de semblable. Dans la semaine
[90]prochaine j'attend votre r'eponse, qui j'esp`ere sera non moins longue que ma lettre, et certainement mieux 'ecrite, car je crains bien que vous ne sachiez d'echiffrer ce barbouillage.Adieu, ch`ere amie, peut-^etre si dieu veut me r'ecompenser je parviendrai `a avoir un semestre, et alors je serai toujours s^ur d'une r'eponse telle-quelle.
Saluez de ma part tous ceux qui ne m'ont pas oubli'e. — Tout `a vous
<См. перевод в примечаниях
*>Шувалову А. П., 1838–1840
*Cher comte!
Faites moi le plaisir de me pr^eter votre chien Mongo
*pour perp'etuer une race que je lui dois d'ej`a; vous m'obligerez infiniment.<См. перевод в примечаниях
*>Лопухину А. А., февраль-март 1839
*Милый Алексис
*.Я был болен и оттого долго тебе не отвечал и не поздравлял тебя, но верь мне, что я искренно радуюсь твоему счастию и поздравляю тебя и милую твою жену. Ты нашел, кажется, именно ту узкую дорожку, через которую я перепрыгнул и отправился целиком. Ты дошел до цели, а я никогда не дойду: засяду где-нибудь в яме, и поминай как звали, да еще будут ли поминать? Я похож на человека, который хотел отведать от всех блюд разом, сытым не наелся, а получил индижестию, которая, вдобавок, к несчастию, разрешается стихами. Кстати о стихах; я исполнил обещание и написал их твоему наследнику, они самые нравоучительные (`a l'usage des enfants).
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