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Si par ma dernière lettre, mon très cher et digne ami, je vous ai conjuré de bien suivre l'affaire, qui me tient si fortement à coeur, vous pensés bien, qu'aujourd'hui que je vous informe du terme de la diète dans deux mots, je renouvelle toutes mes instan ces, pour intéresser votre amitié à m'informer et à me donner des bons conseils. Vous êtes sur les lieux, vous connoissés à merveille cette machine, si compliquée, ce thermomètre enfin de la faveur. Donnés moi votre avis, faut-il redoubler d'instances et de mesures, ou dois je m'en tenir à celles, que j'ai prises: dites à la première occasion à notre père commun, qu'il me fasse la grâce de vous avertir s'il y a quelque chose à espérer. Je me flatte qu'on fera pour le service et pour moi ce qui est juste. Vous ne sauriés croire comme ces vains Polonois sont étonnés et peut être humiliés de recourir à un homme qui leur paroit tout nud, car quiconque n'a pas le cordon bleu ici, Test. Ils ont bien petite idée de mon crédit à ma cour; car il se trouve par hazard que tous les Russes qui sont ici ont des cordons excepté moi. La philosophie a beau faire les plus beaux raisonmnnens sur cela, nous ne sommes pas à Sparte. Dites à mon cher père et ami, que le sucrés du représentant Russe en Pologne dépend du crédit qu'on lui suppose à Pétersbourg. Dites lui, qu'après avoir mis toute ma confiance dans sa personne, je ne crois pas qu'il m'abondonne, pour le rrste de mes jours je serai content, s'il profite de cette occasion pour me faire du bien.

Vous voyée, mon cher et digne ami, avec quelle confiance je vous charge de mon bien être. 0 vous! qui avés une ame susceptible d'amitié, ne me flattés et ne me consolés point. Dites-moi la vérité. C'est le langage, qui doit caractériser notre manière d'être. J'attens par la première poste de vos nouvelles et suis en embrassant tendrement mon cher Markoff, qui m'écrira à ce que j'espère,

mon cher et digne ami votre très

humble et très obéissant serviteur,

Le B. de Staekelberg.

Pourries vous dire un mot pour ce pauvre Krüdener en rapellant s. e. de toutes les promesses et de feu mr. de Trautfetter grand-père de mon neveu.

à Mr. de Fon Viesin.


Ce 3 Iuin… an.

Sans plein pouvoir, sans traité, sans instructions sur différents points, je vous supplie, mon cher ami, de rappeller à l'avenir un peu plus les affaires de Pologne au souvenir de nôtre chef et bienfaiteur commun. Je suis dans le plus grand embarras et cela d'autant plus, que Mr. de Rev… n'est pas mieux à cheval que moi.

Comme vous êtes ma seule consolation à Pétersbourg, mon cher #ami, je vous prie de me dire sincèrement si à la fin on ne veut pas se laisser émouvoir en me donnant le caractère de mes prédécesseurs? les affaires l'exigent indispensablement. Adieu, mon ami, conservés moi des sentimens qui me sont chers et que je mérite. Mille choses à Baratinskoi et Talisin. Ce dernier ne m'a pas repondu à ma solicitation d'avancement pour mes neveux. Je suis ton à vous.

Stackelberg.


Ce 21 Nov… an.

Il est si difficile pour moi de faire partir un courrier sans le charger d'une lettre pour vous, mon digne et cher ami, qui puisse en me rappellant à votre souvenir, servir en même temps d'intre-prète de la continuation des sentimens que je vous ai consacrés. Je me porte bien mais je dessèche sur pied à force d'attendre vos couriers. Si vous pouviés contribuer à les iaire expédier un peu plus diligemment, je vous aurais une obligation des plus essentielles. D y a encore une grâce que je vous demande et que j'espère obtenir d'autant plus facilement que vous entrerés certainement dans la justice de la chose, j'ai fait des intercessions très vives en faveur de mess-rs Bulhakov et Krüdener. Lorsqu'un général gagne des batailles on recompense les officiers qui se sont distingués, en vérité j'ai gagné une bataille politique. Mon digne ami, rappelles à nfttre respectable bienfaiteur cette nécessité de recompenser des gens qui travaillent Adieu, je vous estime, je vous aime et je serai toujours avec des sentimens distingués,

Votre très h-le et très ob-t serv-r

Stackelberg.


La copie et la traduction des pleinpouvoirs pour S. E. Monsieur le Comte de Panin et M-r le Prince de Gallitzin, ne m'ayant point été encore envoyés, je prends la liberté, Monsieur, de vous prier de me les faire parvenir bientôt s'il est possible, afin de pouvoir fermer la caisse qui contiendra les documens que j'enverrois à ma Cour. Comme M-r le Grand Maitre à toujours bien voulu dans de pareilles occasions, faire apposer son cachet sur de pareilles caisses, afin de les prémunir contre les chicanes des douaniers, j'espère qu'il ne voudra pas me le refuser non plus en cette occasion et lorsqu'elle sera empaquetée je Fenverrai monsieur, à votre chancellerie. Je vous prie donc de faire pour cela les dispositions nécessaires afin qu'au cas qu'elle y arrive dans votre absence, on sache au moins ce qu'il y aura à faire

Solms.

Le 12 Sept 1772.


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