Читаем La fraternité de l'anneau полностью

Son épée, Dard, Bilbo la suspendit à sa cheminée ; quant à sa merveilleuse cotte de mailles, le cadeau des Nains trouvé à même le trésor du Dragon, il la prêta à un musée, à la Maison des Mathoms de Grande-Creusée, en fait. Mais il gardait chez lui, dans un tiroir, la vieille cape et le capuchon défraîchi qu’il avait portés durant ses voyages ; et l’anneau, bien attaché à une chaînette, demeurait dans sa poche.

Il retrouva Cul-de-Sac, son chez-soi, le 22 juin de sa cinquante-deuxième année (1342 C.C.), et rien de bien remarquable ne se produisit dans le Comté jusqu’à ce que M. Bessac entame les préparatifs de la fête devant célébrer son cent onzième anniversaire (1401 C.C.). C’est alors que s’ouvre cette Histoire.












Note sur les archives du comté

À la fin du Troisième Âge, le rôle que jouèrent les Hobbits dans les grands événements ayant mené à l’incorporation du Comté au sein du Royaume Réuni, éveilla chez eux un intérêt plus général pour ce qui touchait leur propre histoire ; et nombre de leurs traditions, restées en grande partie orales, furent recueillies et mises par écrit. Les grandes familles s’intéressèrent également aux affaires du Royaume dans son ensemble, et nombre d’entre eux étudièrent son histoire et ses légendes anciennes. Dès la fin du premier siècle du Quatrième Âge, il existait déjà dans le Comté plusieurs bibliothèques renfermant une multitude de livres d’histoire et d’archives de toutes sortes.

Les plus vastes collections se trouvaient probablement à Sous-les-Tours, à Grands Smials et à Castel Brandy. Le présent compte rendu de la fin du Troisième Âge est tiré en grande partie du Livre Rouge de la Marche-de-l’Ouest. Cette source, des plus importantes pour l’histoire de la Guerre de l’Anneau, tient son nom du fait qu’elle fut longtemps préservée à Sous-les-Tours, la demeure des Bellenfant, Gardiens de la Marche-de-l’Ouest3. Il s’agissait à l’origine du journal personnel de Bilbo, qu’il emporta avec lui à Fendeval. Frodo le rapporta dans le Comté avec de nombreuses feuilles de notes éparses ; et en 1420-1421 C.C., il en noircit presque toutes les pages en rédigeant son compte rendu de la Guerre. Mais annexés à ces documents et conservés avec eux, probablement dans un unique étui rouge, se trouvaient les trois grands livres à reliure de cuir rouge que Bilbo lui avait offerts en guise de cadeau d’adieu. À ces quatre volumes, on ajouta en Marche-de-l’Ouest un cinquième livre comprenant des commentaires, des généalogies et divers autres textes au sujet des hobbits de la Fraternité.

L’original du Livre Rouge n’a pas survécu, mais de nombreuses copies, en particulier du premier volume, furent préparées à l’usage des descendants des enfants de maître Samsaget. La copie la plus importante n’est toutefois pas de cette origine. Conservée à Grands Smials, elle fut néanmoins produite au Gondor, probablement à la demande de l’arrière-petit-fils de Peregrin, et terminée en 1592 C.C. (172 Q.A.). Son scribe méridional y ajouta cette note : Findegil, Écrivain du Roi, acheva cette œuvre en IV 172. Il s’agit d’une copie, exacte en tout point, du Livre du Thain conservé à Minas Tirith. Ce livre était lui-même une copie du Livre Rouge des Periannath faite à la demande du roi Elessar : il lui fut apporté par le Thain Peregrin lorsque celui-ci se retira au Gondor en IV 64.

Le Livre du Thain fut donc la toute première copie du Livre Rouge, et il contenait bien des choses qui furent plus tard omises ou perdues. À Minas Tirith, il fut abondamment annoté et reçut de nombreuses corrections, notamment en ce qui concerne les noms, les mots et les citations en langues elfiques ; et l’on y ajouta une version abrégée des passages du Conte d’Aragorn et d’Arwen qui n’entrent pas dans le compte rendu de la Guerre proprement dit. Le récit complet est attribué à Barahir, petit-fils de l’intendant Faramir, qui l’aurait composé quelque temps après la mort du roi. Mais si la copie de Findegil revêt une importance particulière, c’est surtout parce qu’elle est la seule à donner les « Traductions de l’elfique » par Bilbo dans leur intégralité. Cette œuvre en trois volumes, composée entre 1403 et 1418, fait montre d’un savoir-faire et d’une érudition considérables, mettant à profit toutes les sources, vivantes ou écrites, dont l’auteur disposait à Fendeval. Mais puisque Frodo n’en fit guère usage, vu qu’elle se rapporte presque exclusivement aux Jours Anciens, nous n’en dirons pas davantage ici.

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Кирилл Сергеевич Клеванский

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