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Meriadoc et Peregrin, qui prirent la tête de leurs grandes familles, n’en maintinrent pas moins leurs relations avec le Rohan et le Gondor, aussi les bibliothèques de Fertébouc et de Tocquebourg renfermaient-elles bien des choses qui ne figuraient pas dans le Livre Rouge. À Castel Brandy se trouvaient de nombreux ouvrages consacrés à l’Eriador et à l’histoire du Rohan. Certains d’entre eux furent composés par Meriadoc lui-même ou commencés par celui-ci ; même si dans le Comté, on se souvenait surtout de lui pour son Herbier du Comté, et pour son Comput des Années dans lequel il comparait les calendriers du Comté et de Brie, d’une part, avec ceux de Fendeval, du Gondor et du Rohan, d’autre part. Il fut également l’auteur d’un court traité sur les Mots et noms anciens du Comté, s’attachant plus particulièrement à explorer la parenté qu’entretiennent avec la langue des Rohirrim certains « vocables du Comté » (tel le mot mathom) et éléments anciens se retrouvant dans les noms de lieux.

Les livres conservés à Grands Smials, moins intéressants pour les habitants du Comté, revêtaient néanmoins une plus grande importance historique. Aucun d’entre eux n’était l’œuvre de Peregrin, mais lui et ses successeurs réunirent de nombreux manuscrits de la main des scribes du Gondor, surtout des copies ou des résumés de chroniques et de légendes se rapportant à Elendil et à ses héritiers. C’était le seul endroit du Comté où se trouvait une documentation substantielle concernant l’histoire de Númenor et la venue de Sauron. C’est probablement à Grands Smials que fut élaboré Le Compte des Années4 à partir de documents recueillis par Meriadoc. Bien que les dates fournies soient souvent hypothétiques, surtout pour le Deuxième Âge, elles n’en méritent pas moins notre attention. Il est probable que Meriadoc obtint de l’aide et des renseignements à Fendeval, où il se rendit plus d’une fois. Là, bien qu’Elrond fût parti, ses fils demeurèrent longtemps, avec quelques-uns de la gent des Hauts Elfes. Il est dit que Celeborn alla y demeurer après le départ de Galadriel, mais il n’est aucun souvenir du jour où il partit en quête des Havres Gris ; et avec lui s’en fut la dernière mémoire vivante des Jours Anciens en Terre du Milieu.










1.

Comme l’indiquent les archives du Gondor, il s’agissait d’Argeleb II, le vingtième de la lignée du Nord, laquelle s’éteignit avec Arvedui trois cents ans plus tard.

2.

On peut donc, en ajoutant 1600 aux dates du Comput du Comté, obtenir les années du Troisième Âge selon le comput des Elfes et des Dúnedain.

3.

Voir l’Appendice B (années 1451, 1462, 1482) et la dernière note de l’Appendice C.

4.

Présenté dans l’Appendice B sous une forme très abrégée s’arrêtant à la fin du Troisième Âge.

LA FRATERNITÉ DE L’ANNEAU





Première partie du Seigneur des Anneaux

LIVRE PREMIER



1Une fête très attendue










Quand M. Bilbo Bessac, de Cul-de-Sac, annonça qu’il célébrerait bientôt son onzante et unième anniversaire par une fête d’une magnificence exceptionnelle, il y eut force agitation et rumeurs à Hobbiteville.

Bilbo était très riche et très particulier, et il y avait soixante ans que le Comté s’étonnait de lui, depuis sa remarquable disparition et son retour inattendu. Les richesses qu’il avait rapportées de ses voyages étaient désormais une légende locale, et l’on croyait généralement, quoi qu’aient pu dire les aînés, que la Colline de Cul-de-Sac était criblée de tunnels bourrés de trésors. Et si cela ne suffisait pas à assurer sa notoriété, sa vigueur prolongée avait également de quoi surprendre. Le temps passait, mais semblait n’avoir que peu d’effet sur M. Bessac. À quatre-vingt-dix ans, il en paraissait encore cinquante. À quatre-vingt-dix-neuf ans, on commença à le qualifier de bien conservé, mais inchangé eût été plus exact. Certains secouaient la tête et disaient que c’était trop beau pour être vrai : il semblait injuste que quiconque puisse jouir d’une jeunesse perpétuelle (à ce qu’il semblait) en même temps que d’une fortune inépuisable (à ce qu’on disait).

« Il faudra en payer le prix, disait-on. Ce n’est pas naturel, et les ennuis viendront ! »

Mais jusque-là, les ennuis n’étaient pas venus ; et comme M. Bessac était prodigue de son argent, la plupart des gens lui pardonnaient volontiers ses excentricités et sa bonne fortune. Lui et sa parenté (sauf, bien sûr, les Bessac-Descarcelle) se voyaient encore régulièrement, et il comptait de nombreux et fervents admirateurs parmi les hobbits de familles pauvres et peu influentes. Mais il n’eut aucun ami proche – jusqu’à ce que certains de ses jeunes cousins parviennent au seuil de l’âge adulte.

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Кирилл Сергеевич Клеванский

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