О процессе цивилизации. Том I. Изменения в поведении высшего слоя мирян в странах Запада

G. 1672 Из «Nouveau traité de Civilité» Антуана Де Куртэна

Р. 273. …Cet usage dont nous venons de parler ne permet pas que la pluspart de ces sortes de loix soient immuables. Et comme il y en a beaucoup qui ont déja changé, je ne doute pas qu’il n’y en ait plusieurs de celles-cy, qui changeront tout de même à l’avenir.

Autrefois, par exemple, il estoit permis de cracher à terre devant des personnes de qualité, et il suffisoit de mettre le pied dessus; à present с’est une indecence.

Autrefois on pouvoit bâiller et с’estoit assez, pourvu que l’on ne parlast pas en bâillant; à present une personne de qualité s’en choqueroit[282].

H. 1714 (?) Из анонимной «Civilité française»

(Liège)

P. 67. Le cracher fréquent est desagréable; quand il est de nécessité on doit le rendre moins visible que l’on peut et faire en sorte qu’on ne crache ni sur les personnes, ni sur les habits de qui que ce soit, ni même sur les tisons étant auprés du feu. Et en quelque lieu que l’on crache, on doit mettre le pied sur le crachat.

Chez les grands on crache dans son mouchoir.

P. 41. Il est de mauvaise grace de cracher par la fenetre dans la rue ou sur le feu.

Ne crachez point si loin qu’il faille aller chercher le crachat pour mettre le pied dessus[283].

I. 1729 Из «Les Règles de la Bienséance et de la Civilité Chrétienne» де Ла Салля

(Rouen)

P. 35. On ne doit pas s ’ abstenir de cracher, et c’est une chose très indécente d’avaler ce qu’on doit cracher; cela est capable de faire mal au coeur aux autres.

Il ne faut pas cependant s’accoùtumer à cracher trop souvent, et sans nécessité: cela est non seulement très malhonnête; mais cela dégoute et incommode tout le monde. Quand on se trouve avec des personnes de qualité et lorsq’ on est dans des lieux qu’on tient propres, il est de l’honnêteté de cracher dans son mouchoir, en se tournant un peu de côté.

Il est même de la Bienséance que chacun s’accoutume à cracher dans son mouchoir, lorsqu’on est dans les maisons des Grands et dans toutes les places qui sont, ou cirees, ou parquetées; mais il est bien plus nécessaire de prendre l’habitude de le faire lorsuqu’ on est dans l’Eglise autant qu’il est possible… cependant il arrive souvent qu’il n’y à point de pavé de Cuisine, ou même d’Ecurie plus sale… que celui de l’Eglise…

Après avoir craché dans son mouchoir, il faut le plier aussitôt, sans le regarder, et le mettre dans sa poche. On doit avoir beaucoup d’égard de ne jamais cracher sur ses habits, ni sur ceux des autres… Quand on aperçoit à terre quelque gros Crachat, il faut aussitôt mettre adroitement le pied dessus. Si on en remarque sur l’habit de quelqu’un, il n’est pas bien séant de le faire connoistre: mais il faut avertir quelque domestique d’aller oter: et s’il n’y en à point, il faut l’oter soi — même, sans qu’on s’en aperçoive: car il est de l’honnêteté de ne rien faire paroitre à l’égard de qui que ce soit, qui lui puisse faire peine: ou lui donner de la confusion[284].

J. 1774 Из «Les Règles de la Bienséance et de la Civilité Chrétienne» де Ла Салля

N.B. В этом издании до одной страницы сжата глава «Du Baailler, du Cracher et du Tousser», которая в более ранних изданиях занимала четыре страницы.

Р. 29. Dans l’Eglise, chez les Grands et dans tous les endroits où regnent la propreté, il faut cracher dans son mouchoir. C’est une grossiéreté impardonnable dans les enfants, que celle qu’ils contractent en crachant au visage de leurs camarades; on ne saurait punir trop sévérement ces in civilités; on ne peut pas plus excuser ceux qui crachent par les fenêtres, sur les murailles et sur les meubles…[285]

К. 1859 Из «The Habits of Good Society»

(London)

P. 256. Spitting is at all times a disgusting habit, I need say nothing more than — never indulge in it. Besides being coarse and atrocious, it is very bad for the health[286].

L. Из «Moeurs intimes du passé» Аугустина Кабане

(Paris, Série I, 1910)

P. 264. Avez-vous observé que nous reléguons aujourd’hui dans quelque coin discret ce que nos pères n’hésitaient pas à étaler au grand jour?

Ainsi certain meuble intime occupait une place d’honneur… on ne songeait pas à le dérober aux regatds.