О Пушкине, o Пастернаке

А озаряет голову безумца, / Гуляки праздного?… О Моцарт, Моцарт! — Ранние биографы Моцарта строили его образ, опираясь на романтическую концепцию гения как человека не от мира сего, который с точки зрения обыденного сознания кажется безумцем или ребенком, и подчеркивали контраст между его возвышенной творческой натурой и эксцентрическим бытовым поведением (см. об этом: Stafford 1991: 156–163). Стендаль, отредактировав и слегка дополнив Шлихтегроля / Винклера (см. выше), дал следующий портрет «странного» Моцарта:

On remarquait chez lui une manie qui ordinairement est un signe de stupidité: son corps était dans un mouvement perpétuel; il jouait sans cesse avec les mains, ou du pied frappait la terre. <…> Ce même homme qui, comme artiste, avait atteint le plus haut degré de développement dès l’ âge le plus tendre, est toujours demeuré enfant sous tous les autres rapports de la vie. Jamais il n’a su se gouverner lui-même. L’ ordre dans les affaires domestiques, l’ usage convenable de l’ argent, la tempérance et le choix raisonnable des jouissances, ne furent jamais de vertus à son usage. Le plaisir du monent l’ emportait toujours. Son esprit, constamment absorbé dans une foule d″idées qui le rendaient incapable de toute réflexion sur ce que nous appelons les choses sérieuses, fit que pendant totute sa vie il eut besoin d’ un tuteur qui prît soin de ses affaires temporelles. <…> Mais ce même homme, toujours distrait, toujours jouant et s’amusant, paraissait devenir un être d’ un rang supérieur dès qu’il plaçait devant un piano. Son âme s’élevait alors, et toute son attention pouvait se diriger vers le seul objet pour lequel il fût né, l’ harmonie des sons.

(Stendhal 1970: 284; ср. Winckler 1801: 50–51)