A. Yu. Mitrofanov soul`eve la question de l’origine mongole 'eventuelle de la grande dynastie seldjoukide `a la lumi`ere de l’influence militaire et politique de l’Empire Khitan Liao au Turkestan d’une mani`ere nouvelle et il donne des arguments int'eressants en faveur de cette hypoth`ese. L’un de ces arguments est l’ignorance d'elib'er'ee du r^ole du facteur mongol dans l’histoire de l’Asie Centrale, une ignorance, qui est caract'eristique pour les 'etudes orientales sovi'etiques. Cet argument de l’auteur, en particulier, est bas'ee sur l’opinion de l’arch'eologue excellent, l’ethnographe et l’artiste M. V. Gorelik. Un autre argument d’A. Yu. Mitrofanov est l’hypoth`ese originale, d’apr`es laquelle il y a une influence litt'eraire du “Shahnameh” d’Abulqasim Ferdowsi sur l’histoire de Seldjouk, pr'esent'ee dans le “Malik-nameh” – une 'epop'ee seldjoukide des XIme
–XIIme si`ecles, qui est conserv'ee en fragments gr^ace au travail de Mirkhond et des autres historiens orientaux tardifs. Dans le cadre de cette d'ecouverte remarquable A. Yu. Mitrofanov se r'ef`ere 'egalement aux travaux de G. V. Vernadsky, qui a not'e la propagation du christianisme parmi certaines tribus mongoles aux XIme–XIIme si`ecles. L’auteur compare ce ph'enom`ene de la propagation du christianisme parmi les certaines tribus mongoles `a l’hypoth`ese de la confession chr'etienne des certains fils de Seldjouk, en particulier Mikail.Outrement A. Yu. Mitrofanov examine en d'etail 'egalement les fragments de l’oeuvre d’Anne Comn`ene, consacr'es au ph'enom`ene de la soi-disante
D’apr`es les sources du «dossier» de Georges Synkellos, par exemple d’une hypoth'etique «Histoire de L'eon «(*HL), qui 'etait suivie par Th'eophane le Confesseur dans le r'ecit de l’histoire byzantine apr`es l’ann'ee 718, le Pseudo-Tib`ere Pergamenos a recu le soutien du Calife Omeyyade Hisham Ibn Abdal-Malik (723–743)[15]
. Cette d'ependance des ennemis ext'erieurs de l’Empire Byzantin 'etait caract'eristique desC’est pourquoi A. Yu. Mitrofanov examine outrement en d'etail les fragments d’Anne Comn`ene sur le Pseudo-Michel et le Pseudo-Diog`ene I, et il mentionne la r'ebellion du Pseudo-Diog`ene II ou le «Devgenevich» des chroniques russes et de son fils le Pseudo-Prince Vasilko Leonovich. Si le Pseudo-Michel 'etait un prot'eg'e des normands et de Robert Guiscard personnellement, le Pseudo-Diog`ene I comptait sur l’aide du Khan des Cumans Tugorkan, tandis que le «Devgenevich» et le Pseudo-Prince Vasilko se b'en'eficiaient du soutien et de la reconnaissance officielle du Grand-Duc de Kiev Vladimir Monomaque (1113–1125). Vladimir Monomaque est devenu m^eme un apparent'e `a