Je fis halte, le c?ur serre, mais je ne comprenais toujours pas.
– Maintenant, va-t'en, dit-il… je veux redescendre!
Alors j'abaissai (тогда я опустил) moi-meme (я сам) les yeux (глаза) vers le pied du mur (к основанию, подножью стены), et je fis un bond (и я подскочил: „сделал прыжок“)! Il etait la (она: „он“ была здесь), dresse vers le petit prince (приподнявшаяся к маленькому принцу), un de ces serpents jaunes (одна из тех желтых змей) qui vous executent en trente secondes (которые вас убивают: „казнят“ в тридцать секунд). Tout en fouillant ma poche (шаря, продолжая шарить в моем кармане: „все шаря в моем кармане“:
Alors j'abaissai moi-meme les yeux vers le pied du mur, et je fis un bond! Il etait la, dresse vers le petit prince, un de ces serpents jaunes qui vous executent en trente secondes. Tout en fouillant ma poche pour en tirer mon revolver, je pris le pas de course, mais, au bruit que je fis, le serpent se laissa doucement couler dans le sable, comme un jet d'eau qui meurt, et, sans trop se presser, se faufila entre les pierres avec un leger bruit de metal.
Je parvins au mur juste a temps (я подбежал к стене: „достиг стены“ точно вовремя:
– Quelle est cette histoire-la (какая эта вот история = что ты выдумал)! Tu parles maintenant avec les serpents (ты разговариваешь теперь со змеями)!
J'avais defait son eternel cache-nez d'or (я распустил, развязал его вечный = неизменный золотой шарф:
– Je suis content que tu aies trouve (я рад, что ты нашел) ce qui manquait a ta machine (то, что не хватало твоей машине = в чем была проблема). Tu vas pouvoir (ты сможешь теперь) rentrer chez toi (вернуться к себе /домой/)…
– Comment sais-tu (откуда: „как“ ты знаешь)?
Je parvins au mur juste a temps pour y recevoir dans les bras mon petit bonhomme de prince, pale comme la neige.
– Quelle est cette histoire-la! Tu parles maintenant avec les serpents!
J'avais defait son eternel cache-nez d'or. Je lui avait mouille les tempes et l'avais fait boire. Et maintenant je n'osais plus rien lui demander. Il me regarda gravement et m'entoura le cou de ses bras. Je sentais battre son c?ur comme celui d'un oiseau qui meurt, quand on l'a tire a la carabine. Il me dit:
– Je suis content que tu aies trouve ce qui manquait a ta machine. Tu vas pouvoir rentrer chez toi…