– Tiens, revoilà le chien qui hurle
(слышите, опять собака воет: «это опять собака, которая воет»); je vas lui apprendre comment je tire, moi (я покажу ей, как я стреляю;C’était sinistre de voir la plaine, ou, plutôt, de la sentir devant soi, car on ne la voyait pas; on ne voyait qu’un voile de neige sans fin, en haut, en bas, en face, à droite, à gauche, partout.
Mon oncle reprit :
– Tiens, revoilà le chien qui hurle; je vas lui apprendre comment je tire, moi. Ça sera toujours ça de gagné.
Mais mon père, qui était bon, reprit
(но мой отец, который был добрым /человеком/, сказал):– Il vaut mieux l’aller chercher, ce pauvre animal qui crie la faim
(лучше пойти отыскать это бедное животное, которое кричит от голода). Il aboie au secours, ce misérable (это бедное /животное/ своим лаем призывает на помощь;Et on se mit en route à travers ce rideau
(и мы отправились в путь сквозь эту завесу), à travers cette tombée épaisse, continue (сквозь этот сплошной густой снегопад;Mais mon père, qui était bon, reprit :
– Il vaut mieux l’aller chercher, ce pauvre animal qui crie la faim. Il aboie au secours, ce misérable; il appelle comme un homme en détresse. Allons-y.
Et on se mit en route à travers ce rideau, à travers cette tombée épaisse, continue, à travers cette mousse qui emplissait la nuit et l’air, qui remuait, flottait, tombait et glaçait la chair en fondant, la glaçait comme elle l’aurait brûlée, par une douleur vive et rapide sur la peau, à chaque toucher des petits flocons blancs.