En шкше temps, Tarlé avait noué des relations trns amicales avec Mathiez. Dans ses lettres adressées à sa femme, il parlait constamment de ses rencontres avec lui lors de ses différentes missions scientifiques à Paris, et il qualifiait les
Comme Tarlé estimait beaucoup non seulement Mathiez, mais aussi Aulard[407]
, «figure centrale de toute l’historiographie de la Grande révolution»[408], il avait entrepris en 1924 des démarches pour les réconcilier[409]; et il lui semblait qu’il y avait réussi, mais, hélas, il se trompait. Ce fut aprns la fondation au mois de mars 1924 de laQuant aux relations amicales établies entre Mathiez et les historiens soviétiques marxistes, il faut mentionner qu’elles avaient été conditionnées tout d’abord par les spécificités de ses intérêts scientifiques. Tout le monde savait qu’il était l’un des premiers historiens de la Révolution française à s’occuper de l’étude des problèmes d’histoire socio-économique de l’époque révolutionnaire; et c’est ce qui se trouvait au centre des intérêts de ceux qui avaient adopté la méthodologie marxiste. Il était en fait le premier chercheur français à avoir entrepris l’étude de la Révolution française «d’en bas»[414]
, et Jacques Godechot avait raison de le placer «au premier rang» des historiens de la Révolution qui avaient subi l’influence de Jean Jaurès[415]. Cependant, sa contribution à ce domaine fut finalement assez limitée[416]. En dépit de cette circonstance, ses divergences idéologiques avec Aulard, motivées principalement par leurs approches différentes à l’égard de l’époque révolutionnaire, le contraignirent à rompre ses relations avec son ma’tre en 1907–1908[417].Par contre, sa nouvelle approche conditionna l’intérêt particulier à l’égard de son nuvre de la part de ses confrnres soviétiques marxistes, parmi lesquels il jouissait, dans les années vingt, d’une autorité incontestable. Comme ses études suscitaient un grand intérêt parmi eux, Loukine, l’un des leaders de la science historique marxiste, Serge* Monosov et Jakov Starosselski, ses élnves, ont publié à maintes reprises, entre 1925 et 1930, des recensions sur ses différents livres dans les prestigieuses revues soviétiques. Au surplus, Alexe* Vasioutinski et Natalia Freïberg, les autres élnves de Loukine, analysaient dans leurs aperçus historiographiques sur les revues françaises, les articles de Mathiez, publiés dans les