La S.A., répétons-le, est l’incarnation héroïque de la volonté et de la pensée de la révolution nationale-socialiste.
La révolution nationale-socialiste est un processus de pédagogie morale. Il y a longtemps qu’il a commencé et il ne sera terminé que lorsque le dernier Allemand représentera et confessera, par ses actes et ses pensées, le national-socialisme.
Lorsque Hitler a commencé son combat c’était un soldat... Le combat, le combat et encore le combat voilà ce qui a marqué sa vie. Aussi, il allait de soi que dans cette lutte il soumette ses auxiliaires à des impératifs militaires.
Pour garantir l’exécution cohérente de la ligne politique de sa volonté, il a ainsi édifié l’armée brune de la révolution sur deux piliers solides : l’autorité du chef et la discipline.
Une seule décision du S.A. est volontaire : celle d’entrer dans les rangs des troupes d’assaut de la rénovation allemande. Dès l’instant où il revêt l’uniforme brun, il se soumet sans restriction à la loi de la S.A.
Celle-ci est :
« Obéissance jusqu’à la mort au chef suprême de la S.A. : Adolf Hitler. Mes biens et mon sang, ma force et ma vie, tout ce que j’ai appartient à l’Allemagne. »
Dès le début Hitler n’a pas lutté pour des buts mesquins... Dès le premier jour, quand sept hommes sans nom, sans alliés, sans journaux, sans argent songèrent à relever l’Allemagne de ses ruines, ce qui était en jeu, c’était le pouvoir tout entier.
Dans ce combat, son arme fut la SA.
Ce n’est pas une bande de conjurés intrépides mais une armée de croyants et de martyrs, d’agitateurs et de soldats qu’il lui fallait dans cette lutte gigantesque dont l’enjeu était l’âme du peuple allemand.
Comme ces tâches l’exigeaient, Adolf Hitler a créé un type nouveau de combattant : le soldat d’une idée politique. A ses soldats politiques, il a donné le drapeau rouge à croix gammée, symbole nouveau de l’avenir allemand, il a donné la chemise brune que revêt le S.A. dans le combat, les honneurs et dans la mort.
Par l’éclat de la couleur, la chemise brune distingue pour tous le S.A. de la masse. C’est dans ce fait qu’elle trouve sa justification : elle est le signe distinctif du S.A. ; elle permet à l’ami comme à l’ennemi de reconnaître au premier coup d’oeil celui qui professe la conception du monde national-socialiste.
... La S.A. est l’incarnation du national-socialisme. A coups de poing, la S.A. a ouvert à l’idée nationale-socialiste la voie qui mène à la victoire. Et dans sa marche, la S.A. a entraîné les sceptiques, les hésitants au milieu de cette prodigieuse levée en masse de la nation.
L’assaut de la vague brune sous le signe de la croix gammée ne cessait de crier aux attentistes : Viens avec nous, camarade !
Des centaines de milliers de travailleurs n’auraient pas retrouvé le chemin de la patrie s’il n’y avait pas eu la S.A... C’est la S.A. qui les a enlevés à la rue, à la faim, et au chômage. Les bataillons bruns ont été à l’école du national-socialisme. Car dans leurs rangs il n’y a ni privilège de naissance, de rang ou de fortune : seuls comptent l’homme et les services qu’il a rendus au mouvement.
Aujourd’hui, l’Etat national-socialiste repose sur des bases solides. Par millions, les soldats politiques du national-socialisme veillent sur le nouvel Etat qui est leur Etat.
... Malheureusement à la suite de la révolution nationale-socialiste des cercles réactionnaires se sont accrochés à nos chausses. Certes, ils se sont « alignés », ils ont même piqué à leurs revers la croix gammée en affirmant vivement qu’ils avaient toujours été des nationaux.
Mais nous n’avons pas fait une révolution nationale, mais une révolution nationale-socialiste et nous mettons l’accent sur le mot socialiste... Par une inconcevable clémence, le nouveau régime, quand il a pris le pouvoir, n’a pas éliminé impitoyablement tous les représentants de l’ancien système et de celui qui l’avait précédé... Nous leur tordrons le cou et sans le moindre mouvement de pitié s’ils osent mettre en pratique des convictions réactionnaires.
Réactionnaires, conformistes bourgeois, spécialistes du dénigrement, tous par disposition naturelle d’esprit, considèrent la révolution comme une monstruosité. Il est vrai en revanche que nous avons envie de vomir lorsque nous pensons à eux.
Mais, rempart inébranlable de la révolution, la S.A. se dresse contre la réaction, le dénigrement et le conformisme. En elle est incarné tout ce qui fait l’esprit de la révolution.
Dans les années de lutte, la chemise brune était costume d’apparat. Elle était aussi linceul. Après la victoire, elle est devenue le symbole de l’unité nationale-socialiste, elle est devenue le costume de l’Allemand et le restera.
L’ordre et la discipline de la S.A. ont été tout d’abord une nécessité. C’est la S.A. qui faisait l’unité des forces révolutionnaires qui, à l’origine, ne constituaient qu’un agrégat mal lié. Plus tard, la S.A. est devenue un instrument d’éducation et le ciment de la communauté nationale qui ne peut subsister si l’individu ne se soumet en tout.