Читаем L’Histoire de France pour les Nuls полностью

L’Angleterre qui avait signé, le 25 août 1939, un traité d’alliance avec la Pologne, somme les troupes nazies de s’en retirer. À la suite du refus d’Hitler, l’Angleterre déclare la guerre à l’Allemagne, le dimanche 3 septembre à onze heures du matin. La France l’imite à dix-sept heures, le même jour, suivie de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. L’Italie, l’Irlande et la Belgique se déclarent neutres. Deux jours plus tard, ce sont les États-Unis qui se rangent dans le camp de la neutralité, mais le Congrès américain votera le 4 novembre la loi Cash and Carry, qui autorise la vente de matériel militaire aux belligérants. La Seconde Guerre mondiale vient de commencer.


Des lanciers contre des panzers

Le 10 septembre, le Canada déclare à son tour la guerre à l’Allemagne, quatre jours après l’Afrique du Sud – l’Espagne affirme sa neutralité, mais Franco se déclare favorable aux plans allemands. Les armées d’Hitler pénètrent rapidement en Pologne. Les Russes font semblant de s’en inquiéter et prétextent la protection de leurs ressortissants pour envahir à leur tour la Pologne. En réalité, le plan secret germano-russe était en train de se réaliser. Les Polonais résistent héroïquement et lancent contre les panzers – les chars allemands – leurs lanciers à cheval ! Le 29 septembre, la Pologne capitule, comme prévu, au terme d’une guerre éclair – la Blitzkrieg en allemand. Pour la quatrième fois de son histoire, elle est rayée de la carte du monde. Son gouvernement se réfugie en France, à Angers.


1939 à 1940 : La drôle de guerre

De la fin de l’année 1939 au début de 1940, tout le monde attend qu’Hitler se décide à poursuivre ses opérations dont on pressent trop bien la nature.


Un immobilisme stratégique

Le 6 octobre 1939, Hitler propose de faire la paix. Simple leurre puisqu’il diffère son attaque à l’ouest afin qu’elle se déroule dans les conditions les plus favorables. Ses offres sont immédiatement refusées, et tout le monde attend ! C’est la drôle de guerre, rien ne se passe. Les troupes françaises ne comprennent pas l’immobilisme et la stratégie uniquement défensive qui ont été décidés. Le pays demeure dans une expectative plutôt insouciante derrière sa ligne Maginot et ses armées inoccupées. Une initiative est cependant prise par Paul Reynaud, le nouveau chef du gouvernement français : il propose, au début d’avril 1940, de couper la route du fer aux Allemands, en conseillant aux Anglais de poser des mines dans les eaux norvégiennes, proches du port de Narvik. Les Allemands réagissent immédiatement en occupant les ports norvégiens et le Danemark. Cela n’empêche pas une tentative de débarquement des troupes franco-britanniques en Norvège. Vaincus, elles doivent battre en retraire. Le mois de mai 1940 arrive, et la France attend toujours. Plus pour longtemps…


Les troupes françaises et anglaises encerclées

Le 10 mai 1940, la Wehrmacht attaque la Belgique et la Hollande. De plus, elle lance une offensive dans les Ardennes dont la percée est réalisée le 13 mai, à Sedan. Les armées alliées sont enfoncées en un point réputé infranchissable par les chars… L’aviation et les panzers allemands se montrent d’une efficacité d’autant plus redoutable que, curieusement, peu d’avions français ne contrarient l’avance allemande, et que les rares chars ne se montrent guère. Les troupes alliées sont coupées en deux. La partie qui se trouve au nord est rapidement encerclée par les Allemands, et reflue vers Dunkerque. Sous les bombardements, les Britanniques décident alors d’évacuer vers l’Angleterre au moyen d’une flottille les soldats pris au piège. C’est l’opération Dynamo qui permet de sauver, entre le 28 mai et le 4 juin 1940, près de 360 000 hommes – dont le corps expéditionnaire anglais. Les autres vont être faits prisonniers par les Allemands. Constatant que la situation est désespérée en France, l’Italie en profite pour l’attaquer dans le dos le lundi 10 juin, sans grand succès cependant.


Le triste exode de juin 40

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