Je Vous envoie une pièce en vers que j’ai écrite il y a quinze jours; j’ignore, en vérité, si cela a du mérite ou non — je m’en remets tout-à-faît à Votre jugement. Si Vous trouvez la pièce digne de Votre journal et qu’il y ait des choses à retoucher, veuillez me marquer tout ce qui n’aurait pas votre approbation. Quand un Poëte aussi célèbre se fait journaliste, il doit être d’une scrupuleuse sévérité en fait de vers; ainsi je Vous prie de me traiter sans aucun égard pour l’amitié que je Vous porte. Si la pièce est mauvaise, Vous n’avez qu’à me le dire tout franchement: je tâcherai d’écrire quelque chose qui vaille mieux.
Quant aux articles en prose que Vous me demandez, j’y pense sérieusement; d’abord je voudrais en écrire un sur Кукольник. Comme nous sommes à peu près d’accord dans notre jugement sur lui, il n’y aurait aucun obstacle à insérer l’article en question, dont le but serait de prouver à l’auteur sus-mentionné, que tout ce qu’il a écrit ne vaut pas grand’chose et qu il ne sait pas même la forme technique du drame; de sévir d’une manière impitoyable contre le genre fatal quil a choisi vu qu’il a du talent qui, à force d’être cultivé, pourrait peut-être s’élever an dessus de sa pâle médiocrité d’aujourd’hui. L’autre article que je médite, est un examen sur la critique de nos critiques contemporaines, insérée dans le Сын Отечества de cette année. Je respecte trop Votre journal pour en faire le soupirail de mon indignation; je puis vous assurer que le
Veuillez me dire ce que Vous en pensez.
Мой адрес: в доме баронессы Розен, 59, на Лиговском пруду, подле Преображенских бань; идти по Бассейной улице, через мостик.
C’est avec regret qee je me vois contraint d’importuner Votre Excellence; mais Gentilhomme et père de famille, je dois veiller à mon honneur et au nom que je dois laisser à mes enfants.
Je n’ai pas l’honneur d’être personnellement connu de Votre Excellence. Non seulement jamais je ne Vous ai offensé, mais par des motifs à moi connus, je vous ai porté jusqu’à présent un sentiment vrai de respect et de reconnaissance.
Cependant un Mr Bogolubof a publiquement répété des propos outrageants pour moi, et celà comme venant de Vous. Je prie Votre Excellence de vouloir bien me faire savoir à quoi je dois m’en tenir.
Je sais mieux que personne la distance qui me sépare de Vous: mais Vous qui êtes non seulement un grand seigneur, mais encore le représentant de notre ancienne et véritable noblesse à laquelle j’appartiens aussi, j’espère que Vous comprendrez sans peine l’impérieuse nécessité qui m’a dicté cette démarche.
Полагая что у тебя нет ни письма, ни стихов Жобара, спешу доставить их тебе, любезнейший друг. Перевод довольно плох, но есть смешные места, чтож касается до письма, я, читая его, хохотал как дурак. Злая бестия этот Жобар и ловко доклевал Журавля подбитого Соколом.
Vous vous êtes donné une peine inutile en me donnant une explication que je ne vous avais pas demandée. Vous vous êtes permis d’adresser à ma femme des propos in[décents] et vous vous êtes vanté de lui avoir
Les circonstances ne me permettent pas de me rendre à Twer avant la fin du mois de mars. Veuillez m’excuser. [1314]
Сколь ни лестны для меня некоторые изречения письма вашего, но с откровенностию скажу вам, что оно меня огорчило, ибо доказывает, что вы, милостивый государь, не презрили рассказов столь противных правилам моим.
Г-на Боголюбова я единственно вижу у С. С. Уварова и с ним никаких сношений не имею, и никогда ничего на ваш счет в присудствии его не говорил, а тем паче прочтя послание [1315]
Лукуллу, Вам же искренно скажу, что генияльный талант ваш принесет пользу отечеству и вам славу, воспевая веру и верность русскую, а не оскорблением честных людей.Простите мне сию правду русскую: она послужит вернейшим доказательством тех чувств отличного почтения, с коими имею честь быть