Читаем С.Д.П. Из истории литературного быта пушкинской поры полностью

Ce 2 Mai 1921.

J’ai pass'e une nuit blanche, Madame: mais cette nuit 'etait d'elicieuse; le plaisir ranime les forces: la preuve en est que je ne suis pas du tout abattu. Je n’ai 'et'e s'epar'e de vous que par l’espace d’une chambre, j’ai 'et'e berc'e par le souvenir de vous avoir vue endormie devant mes yeux; je respirais le m^eme air que vous, l’air qui recevait des vibrations de voire haleine: que de d'elices! que de bonheur! Et ce bras nu glissant dessus la couverture, et cette figure enchanteresse plong'ee dans le sommeil, ce repos, cette tranquillit'e de l’^ame qui se peignait sur vos traits… j’y serais rest'e jusqu’`a votre r'eveil, si votre 'epoux ne m’avait entra^in'e hors de la chambre. Aussi je n’ai pas pens'e `a dor-mir: une seule fois je me sentis la paupiere appesantie, mais cette esp`ece d’as-souvissement avait ses douceurs: votre image s’y reproduisait sous mille formes immortelles.

De gr ^ace, apprenez-moi. Madame! pourquoi j’ai 'et'e trait'e d’abord si froidement dans la soir'ee d’hier? Par quelle faute me suis-je attir'e cette esp`ece de d'edain avec lequel vous m’avez alors entendu et r'epondu? Est-ce ma lettre? Qu’y avez vous trouv'e qui p^ut vous blesser? Non! vous n’avez pas d^u donner une fausse interpr'etation aux expressions des sentiments les plus vrais et les plus purs.

Enseignez-moi `a vous peindre les sentimens! pourquoi suis-je `a demi muet en votre pr'esence? C’est par le respect que m’impose la vue de l’objet que j’adore

pour la vieO. Somoff.
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