Je d'eclar'e `a Monsieur Tirel et autres que le S-r Cosse, sera pay'e aux frais de ceux qui l’ont emp^ech'e de rentrer `a son travail conform'ement `a ordre des lieutenants de Maire des travaux publics et de la police, et que la somme ordonn'ee au Mandat de M-r Cellerier du 1 Mai 1790 sera prelev'ee sur les appointements de M. Tirel, si c’est lui qui s‘y est oppos'e. Fait au d'epartement des domains ce 3 Mai 1790.
(Pitra).
XIV
Нац. арх.
Div. 51, № 1488 treize
f° 3 № 8
R. le 12 May (1790).
Comit'e de Constitution.
Nosseigneurs
Les d'eput'es en l’assembl'ee nationale.
Nosseigneurs
Dep-'e de Paris,
Les compagnons charpetiers non du devoir, d'esign'es sous le nom de Renards, osent venir se
Les compagnons dits du devoir ou drilles font des attroupements trois fois l’ann'ee dans les grandes villes, chez ce qu’ils appellent leur maire, et cola sous pretexte de visiter pour savoir ou sont les compagnons qu’ils appellent Renards, et la ils renouvellent le serment de gruger et exterminer tous ceux de la classe des suppliants; et ces abus subsistent encore malgr'e les d'ecrets de l’auguste assembl'ee nationale qui rendent tous les individus libres et abolissent m^eme toutes les assembl'ees en g'en'eral.
Dans les circonstances f^acheuses ou se trouvent les suppliants, ils supplient le S'enat auguste, de vouloir bien dans sa sagesse rendre un d'ecret qui abolisse le privil`ege absurde que s’arrogent les compagnons dits du devoir ou drilles, leurs faisant defense de plus `a l’avenir troubler ni arr^eter les suppliants sur les routes ni `a leurs travaux m^eme leur faire d'efense de s’attrouper chez leurs meres dans les grandes villes, sous pretextes de visites; afin qu’il soit libre `a l’un et `a l’autre de travailler partout ou ils trouveront de l’ouvrage.
Les suppliants attendent cette gr^ace des dignes repr'esentons de la nation, et ils se soumettront a tout ce qui 'emanera de leur sagesse.
Je reconnais que plusieurs charpentiers dit renard sont mes locataire honnest jeans et tranquille, a Paris ce 8 mais 1790 Dublac.
Je soussign'es certifie, qu’il est arriv'e plussieurs faits `a ma connaissance dans les travaux pour le service des Menus plaisirs du Roy, tant `a paris, qu’a fonlainnebleau et notamment a Versailles lors de la construction De la; Salle nationale ou plusieurs de mes ouvriers ont 'et'e Bless'e, et que les Malfaisants ont 'et'e traduit en prison. Fait `a Paris le 11 Mai 1790.
je sertiffit quille seret fort juste de d'etruire. La but (sic) de compagnonage dit du devoir car il faut croire avec justisse que cest plustot au Brigandage qu’une chosse hutille jay 'et'e themoin dans mon chanti'ee de Baucoup de haine trais de m'echanstee a laquelle j «ty mis ordre mes je d'esirerait que Ion, Labolisse temps pour la tranquilit'e des maitres que des ouvriers.
J’aprouve Le present memoire Sertifie par mes confr`ere.
J’approuve le present memoire veritable a paris ce 11 May 1790.