Читаем Сочинения в двенадцати томах. Том 2 полностью

Je d'eclar'e `a Monsieur Tirel et autres que le S-r Cosse, sera pay'e aux frais de ceux qui l’ont emp^ech'e de rentrer `a son travail conform'ement `a ordre des lieutenants de Maire des travaux publics et de la police, et que la somme ordonn'ee au Mandat de M-r Cellerier du 1 Mai 1790 sera prelev'ee sur les appointements de M. Tirel, si c’est lui qui s‘y est oppos'e. Fait au d'epartement des domains ce 3 Mai 1790.

(Pitra).

XIV

Нац. арх.

Div. 51, № 1488 treize


f° 3 № 8

R. le 12 May (1790).


Comit'e de Constitution.

Nosseigneurs

Les d'eput'es en l’assembl'ee nationale.

Nosseigneurs

Dep-'e de Paris,


Les compagnons charpetiers non du devoir, d'esign'es sous le nom de Renards, osent venir se jetter aux pieds des augustes repr'esentais de la nation. Vos glorieux travaux, Nosseigneurs, ont assur'e la libert'e a tous les individus qui ont le bonheur de composer la France, et cependant tous ne sont pas libres; les suppliants qui sont en grand nombre dans ce vaste Empire sont peut ^etre les seuls qui ne jouissent pas de ce titre si cher `a tous les. francais. Les compagnons charpentiers qui se disent du devoir exercent des brigandages attroces contre les suppliants, qui ne peuvent travailler tant `a Paris, que dans ses environs, m^eme dans les grandes villes du Royaume; ils ne peuvent m^eme faire leur tour de France, ils sont arr^et'es par tout par les compagnons se disant du devoir, ils les volent, les battent et en tuent m^eme un grand nombre sur les routes et dans les villes ou ils s’arr^etent pour travailler. Ces compagnons du devoir s’avertissent de ville en ville ou les suppliants doivent passer, font des attroupemens, et les attendent sur les routes, leur prennent leurs sacs, les d'epouillent de leurs outils, les d'eposent dans une auberge, et boivent et mangent jusqu’`a la valeur desdits sacs et outils; apr`es cette op'eration ils les battent et les renvoyent, et ceux-ci d'epouill'es de tout sont oblig'es d’aller dans un h^otel-Dieu pour se faire panser de leurs blessures, et de mandier leur vie jusqu’a ce qu’ils trouvent (quelques fois par hazard) de l’ouvrage dans un village ou dans une bien petite ville ou il n’y a pas de compagnons dits du devoir ou drilles. Les suppliants se trouvent encore journellement expos'es a cette tyrannie de la part des compagnons dits du devoir ou drilles; derni`erement ils furent oblig'es de prendre main forte pour aller d'elivrer, de leurs camarades d'etenus `a Pantin pour cause qu’ils n’'etaient pas du devoir, et cela arrive tr`es souvent dans tous les environs de Paris [2], ils sont pr^ets d’en donner des preuves par les logeurs aubergistes ou ils logent.

Les compagnons dits du devoir ou drilles font des attroupements trois fois l’ann'ee dans les grandes villes, chez ce qu’ils appellent leur maire, et cola sous pretexte de visiter pour savoir ou sont les compagnons qu’ils appellent Renards, et la ils renouvellent le serment de gruger et exterminer tous ceux de la classe des suppliants; et ces abus subsistent encore malgr'e les d'ecrets de l’auguste assembl'ee nationale qui rendent tous les individus libres et abolissent m^eme toutes les assembl'ees en g'en'eral.

Dans les circonstances f^acheuses ou se trouvent les suppliants, ils supplient le S'enat auguste, de vouloir bien dans sa sagesse rendre un d'ecret qui abolisse le privil`ege absurde que s’arrogent les compagnons dits du devoir ou drilles, leurs faisant defense de plus `a l’avenir troubler ni arr^eter les suppliants sur les routes ni `a leurs travaux m^eme leur faire d'efense de s’attrouper chez leurs meres dans les grandes villes, sous pretextes de visites; afin qu’il soit libre `a l’un et `a l’autre de travailler partout ou ils trouveront de l’ouvrage.

Les suppliants attendent cette gr^ace des dignes repr'esentons de la nation, et ils se soumettront a tout ce qui 'emanera de leur sagesse.

Je reconnais que plusieurs charpentiers dit renard sont mes locataire honnest jeans et tranquille, a Paris ce 8 mais 1790 Dublac.

Je soussign'es certifie, qu’il est arriv'e plussieurs faits `a ma connaissance dans les travaux pour le service des Menus plaisirs du Roy, tant `a paris, qu’a fonlainnebleau et notamment a Versailles lors de la construction De la; Salle nationale ou plusieurs de mes ouvriers ont 'et'e Bless'e, et que les Malfaisants ont 'et'e traduit en prison. Fait `a Paris le 11 Mai 1790.

Francastel

repy


je sertiffit quille seret fort juste de d'etruire. La but (sic) de compagnonage dit du devoir car il faut croire avec justisse que cest plustot au Brigandage qu’une chosse hutille jay 'et'e themoin dans mon chanti'ee de Baucoup de haine trais de m'echanstee a laquelle j «ty mis ordre mes je d'esirerait que Ion, Labolisse temps pour la tranquilit'e des maitres que des ouvriers.

Bajeuerye


J’aprouve Le present memoire Sertifie par mes confr`ere.

Bullot.


J’approuve le present memoire veritable a paris ce 11 May 1790.

Martin.


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