Читаем Сочинения в двенадцати томах. Том 2 полностью

Apr`es avoir ou"i de nouveau M-r le Procureur d'elib'er'e que tr`es expresses inhibitions et defences sont faites `a tous Ouvriers, de quelque Etat ou profession qu’ils soient, de s’atrouper ou assembler sous quelques pretexte que ce puisse etre, `a peine de huit jours de prison et d’etre poursuivis comme perturbateurs du repos public.

D'efenses sont pareillement faites `a tous aubergistes, cabaretiers et autres, de recevoir chez eux, et de permettre ou souffrir que les ouvriers se r'eunissent dans leurs auberges en sus du nombre de dix `a peine de trois cent livres d’amende, et d’etre poursuivis comme favorisant des coalitions ciriminelles.

Pareilles d'efenses sont faites aussi `a tous cur'es, vicaires et autres pretres desservant les Eglises et paroisses, de c'el'ebrer dor'enavant des messes `a la demande d’aucuns ouvriers, et sp'ecialement de ceux connus sous la d'enomination de garcons ou compagnons du devoir.

Pareilles d'efenses sont faites aux ouvriers, dits rouliers de parcourir les boutiques ou ateliers pour faire des convoncations des ouvriers, et notamment de ceux soit disant garcons du devoir et les d'etourner de leur travail `a peine de huit jours de prison et d’^etre poursuivis comme perturbateurs du repos public.

D'efenses sont encore faites aux ouvriers, de quelque profession qu’ils soient, de se coaliser pour exiger des citoyens patent'es, chez lesquels ils travaillent, des conventions generales.

<p>VI</p></span><span>

Нац. арх.

F9 8, pi`ece № 2. 3-e dossier, contenant 107. 1-er Division. 23 7-bre, № 3911, Section du Roule.

23 septembre 1792.

Extrait des registres des d'elib'erations de l’assembl'ee permanente

et g'en'erale, 23 septembre 1792, l’an IV de la libert'e, le 1-er

de l’'egalit'e.

L’assembl'ee d'elib'erant sur les travaux du camp, a cru devoir soumettre aux 47 sections, quelques reflexions qui semblent m'eriter la plus grande attention.

Tout le monde est convaincu que ces travaux exigent la plus grande c'el'erit'e: or, ce n’est qu’avec de l’ordre, de l’ensemble, ce n’est qu’avec des gens actifs et laborieux, qu’on peut acc'el'erer un ouvrage et le perfectionner; malheureusement on voit au camp sous Paris tout le contraire; on voit des ouvriers arriver, les uns `a 8, 9, 10 heures; l’appel fait, s’ils restent `a l’atelier, c’est pour y transporter, `a grand peine, quelques brouett'es de terre; les autres, d’y jouer aux cartes toute la journ'ee; et la plupart, de le quitter `a 3, 4 heures de l’apr`es-diner.

Si l’on interroge les inspecteurs, ils vous disent aussit^ot qu’ils ne sont pas en force pour se faire ob'eir et qu’ils ne veulent pas se faire 'egorger.

Tel 'etoit le langage des ateliers de 89, 90; serions nous assez peu clairvoyans pour ne pas 'eviter le danger qui nous a si longtemps menac'e?

Pour parer `a de si grands abus, voici ce que l’assembl'ee croit devoir proposer.

Plus d’ouvrage `a la journ'ee, mais `a la toise; en adoptant cette mesure, l’ouvrier indigent, mais laborieux, se rendrait de bonne heure `a l’atelier, le quitterait le plus tard possible; tout `a sa besogne, on ne le verrait point jouer, se quereller, et on ferait en un jour ce qu’on fait `a peine en huit. Le paresseux seroit forc'e de se retirer, parce qu’on ne souffrirait pas qu’il rest^at oisif, tandis que ceux qui partageraient son travail, seraient continuellement occup'es. Il y aurait d’ailleurs, sous ce point de vue, 'economie de temps et d’argent, et dans ces momens de crise, combien il est essentiel de les menager! Mais un autre avantage incalculabe, ce seroit de ne pas attirer une foule de vagabonds: ils cherchent des points de r'eunion, o`u, libres de faire ce qu’ils veulent, ils complotent `a l’aise leur brigandage, pour, de concert, l’'executer.

Si on adopte ce moyen, il seroit n'ecessaire que les sections, qu’un malin esprit veut `a toute force 'eloigner du camp, nommassent chaque jour, et alternativement, des commissaires pour inspecter ces ouvrages donn'es `a la toise, qui seraient inscrits sur les registres des inspecteurs, par ordre de datte, de num'ero, de canton, avec le nom des ouvriers qui en seraient charg'es. Ces registres seraient v'erifi'es, paraph'es chaque jour par les commissaires qui se succ'ederaient; et chaque section ferait conno^itre, par la voie du comit'e central, l’ordre 'etabli, et les changemens qui pourraient s’op'erer.

Si les directeurs des travaux s’obstinoient `a continuer de donner l’ouvrage `a la journ'ee, ce qui est insoutenable sous tout les points de vue, il y auroit des mesures tr`es-r'epressives `a prendre; on croit devoir les indiquer.

Il seroit n'ecessaire que le commandant gl. envoy^at, chaque jour, une force arm'ee, et sur-tout de la cavalerie, qui p^ut, en un instant, se transporter dans les differens ateliers, o`u ils seroient charg'es de surveiller les inspecteurs et les ouvriers, en assurant leur tranquilit'e.

Autre mesure `a proposer, chaque jour on prendrait dans une des 48 sections, 50 hommes, plus ou moins, pour se r'epandre 'egalement dans les ateliers, et pour les surveiller.

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